Atelier d’écriture 350

par | 20 Nov 2019 | Atelier d’écriture | 232 commentaires

@helloschmitt

La thématique interdite : la mer. 🙂

A lundi pour la publication des textes.

232 Commentaires

  1. Photonanie

    Je pense qu’il y a une petite erreur de n° 😉 et il manque l’info sur le crédit de la photo…
    Mais ça n’empêche pas d’écrire 🙂
    Bonne journée.

    • Alexandra K

      Merci à toi. Voilà qui est modifié. 🙂

  2. ungraindesableoudesel

    Alors si avec une photo pareille nous ne devons pas parlé de la mer,…

  3. Sabrina P.

    Bonjour Alexandra, je ne sais pas si c’est une erreur du site, mais je n’arrive pas à accéder à la photo… pile la semaine où je voulais participer. J’ai un message en anglais pas très sympathique qui apparaît… Une explication ? Belle journée? Sabrina.

    • janickmm

      et voici le texte de Janicmm
      Réflexions d’imperformance

      L’art souverain de ne rien faire
      Tout un art.
      Se l’approprier sans honte, ni remord. Le façonner rien que pour soi.
      D’ailleurs, qui vous le reprocherait ? Hein ? Qui ?
      Et puis, même si !
      Se chercher un petit coin peinard, adéquat, s’y pelotonner et … y rester.
      Le premier quart d’heure est le plus difficile :
      « Et je devrais faire çi …
      « Et je devrais faire ça …
      « Et je ferais ça en rentrant …
      « Tiens, je lui téléphonerais tout à l’heure…
      « Non, je lui enverrais un sms …
      « …Ah Oui ! Donner à manger aux phasmes … oh la la ! Je les ai délaissé !
      « Oups ! Ne pas oublier l’argent pour le cadeau en commun d’Emilie, c’est son anniv demain …
      « Ouh la la ! Absolument acheter du papier toilette …
      « Et puis … Et puis ………………….

      Wahou ! Que c’est beau ici ! C’est trop beau !
      MMM ! C’est délicieux ! Ce petit vent frais iodé à point, MMM ! Je ferme les yeux, je m’assoupirais presque, tiens !

      • Nour

        De l’art de s’approprier des petits moments rien que pour soi !

        • janickmm

          Précieux petits moments ! merci à toi

      • Anne Marie

        Merveilleux « lâcher prise ». Abusons de ces quart d’heures.

        • janickmm

          Et sans se soucier du reste, pour une fois! merci toi

      • Séverine Baaziz

        Ah, l’oisiveté…
        Ca me donne envie d’avoir des ailes et de filer me poser sur une branche pour picorer l’horizon. Merci, janickmm 😉

        • janickmm

          Tant mieux, déjà rien que d’y penser on y est presque !

      • Cloud

        Très bien. De quoi dissiper toute mauvaise conscience de se laisser aller à une certaine paresse. Ton texte est convaincant et communicatif. Merci.

        • janickmm

          Mais oui dans ces petits moments on se culpabilise un peu d’une sorte de fainéantise, alors que c’est bon pour le moral ! merci !

      • Laurence Délis

        Un art à cultiver le plus souvent possible. J’adhère au concept ! 🙂

        • janickmm

          soit la bienvenue au concept !

      • Jen

        Un doux plaisir que d arriver à chasser les pensées énergivores et parasites.

        • janickmm

          oui, pas si simple d’y parvenir, merci à toi

      • titounette

        Essentiel l’art de bien apprendre à ne rien faire, texte rythmé et délicieux

        • janickmm

          Merci Titounette, le plus difficile est d’apprendre, exactement, à bientôt

  4. Bassetti clamens

    Bonsoir,
    Après une enième relecture..je l’envoie..
    bonne soirée à tous..

    Je plonge ?
    Je me lance ?
    Me déshabiller d’abord, est ce vraiment nécessaire ?
    Ôter le pantalon, ce kway rouge trop voyant et si bruissant de synthétique !!
    Enfiler une tenue bien plus confortable, seyante même, en tous cas cohérente avec le grand saut que je m’apprête à faire, peut être le dernier grand saut de ma vie. Tiens ce dernier jogging douillet choisi avec soin, en soldes, pour un hiver au chaud.
    Le revêtir au printemps quand l’air s’adoucit, quand les fleurs pointent le bout de leur nez, les oiseaux font leurs gammes, les ventres des femmes s’arrondissent..
    Oui, c’est le moment du renouveau, de la surprise, du grand chambardement.

    Marie remonte ses jambes, prend appui sur les mains pour décoller son postérieur des galets de la plage, en tâte quelques uns qui dérapent et enfin, se lève, les yeux au loin, loin devant elle, elle scrute l’horizon, aperçoit bien quelques côtes se découper mais bien sûr, aucun détail, inspire l’air salé, celui qu’avaient respiré ses ancêtres, sans doute un ou deux, pas plus !

    Soudain, d’une goulée d’air frais, elle comprend pourquoi elle avait, d’un coup de tête, accepté de participer à ce voyage en Grèce du Nord, avec des quasi inconnus, et même des «  ennemis » qui avaient viré ses enfants du lycée il y a 25 ans, ces gens qui parcourent les rives de la méditerranée à la recherche des ruines romaines ! Ce n’était pas pour les ruines, bien sûr que non, inconsciemment elle sait pourquoi elle est venue, ses ancêtres avaient foulé ce sol, il y a longtemps, très longtemps.
    Et elle est chez elle ici, les pieds au dessus de la mer Egée, à Thessalonique ou plutôt Salonique !
    C’est drôle, ce nom avait toujours chanté à ses oreilles, elle l’avait trouvé dans tant de livres, un pincement au cœur. Elle sait pourquoi.

    ADN acide désoxyribonucléique, le dernier mot qu’elle avait appris en cours de sciences nat fin des années 60, un petit test pour eux, un grand saut pour elle, un bond vers l’inconnu pour rencontrer ses origines.
    Je plonge, je me lance ? Je fouille ? Je trouve ?
    Je trouve le nom, la porte d’entrée de ce mystère, la porte étroite de la connaissance et de la révélation.

    • Photonanie

      On a du mal à se débarrasser de ses origines. J’espère que ton héroïne (toi?) les trouvera…

    • Cloud

      C’est très bien décrit ces moments magiques où un sursaut rappelle à l’esprit et au corps leurs origines.

    • Marlabis

      Il arrive dans une vie où quelque chose nous pousse à renouer avec nos racines… C’est viscérale je crois !

    • Laurence Délis

      A la recherche de ses origines comme un aboutissement de toute une vie…

    • Nour

      Comme un retour aux sources chaotique mais salutaire, belle histoire.

    • janickmm

      L’eau, la mer, sorte de liquide amniotique dans lequel on se plonge avec délectation, et l’inconscient fait le reste, je te comprends.

  5. Cloud

    Recroquevillé dans son anorak, la capuche abaissée sur son visage, Damien ressemblait à un colis mal emballé. Juché sur un promontoire inconfortable, il était venu ce matin-là, malgré le froid et l’humidité, raconter sur son journal intime la rupture récente d’avec sa fiancée devenue à son goût un peu trop volage. Voulant donner une dimension romanesque à sa démarche, il avait pris porte-plume, encre sépia, et papier ivoire. Mais, tel « le Sous-Préfet aux Champs » de Daudet, son esprit, sollicité par les mille détails de la nature et la vision du large, se mettait à vagabonder dès le début de chaque phrase. Un enchevêtrement d’émotions perturbait ainsi son attention et l’expression cohérente de son infortune.

    N’arrangeant pas les choses, près de lui, entre deux rochers, Damien aperçut un nid à l’intérieur duquel se blottissaient une femelle oiseau et ses cinq petits. Durant de longues minutes, il observa la scène avec délectation, puis vit la maman volatile s’approcher timidement de lui et d’un coup rapide et précis à la fois, lui chiper le porte-plume et le déposer délicatement devant sa nichée. Les oisillons, tout en piaillant de plaisir, voletèrent autour en jouant de leurs becs fragiles sur le bois dur et verni. Attendri, mais dépourvu d’outil de travail, Damien ne pouvait continuer son courrier. Aussi il décida de rentrer chez lui.

    Assis au chaud devant son bureau, Damien termina sa narration : « Tandis que ses petits jouaient de rocher en rocher, mon regard s’était tourné vers la mère, qui restait calme et peu agitée. Mon cœur a chaviré et s’est laissé emporter vers un profond vague à l’âme. Alors, j’ai décidé à ce moment-là de jeter l’encre. ».

    • Cécile C

      Bonjour,
      Ce texte m’a émue… merci

    • Nour

      Joli aller retour entre la nichée d’oiseau et sa vie, sa rupture tout en douceur…

    • Photonanie

      Beaucoup de tendresse dans ce texte qui se termine sur le nom de l’atelier d’écriture auquel je participe (en présentiel) « Jeter l’encre ». Je ne pouvais donc qu’être touchée.

    • marinadedhistoires

      Très charmant et plein de délicatesse, j’aime beaucoup (le tout) et en particulier les deux dernières lignes.

    • Séverine Baaziz

      Superbe. Belle osmose, je trouve, entre le fond et la forme. Bravo, Cloud !

    • Marlabis

      La mer? La mère ? Telle est la question…

    • Laurence Délis

      Belle intensité narrative, le tout superbement écrit. J’ai beaucoup aimé.

    • Jen

      Étonnamment rythmé le début notamment pourrait être un texte déclame!J aurais presque eu envie de le lire à haute voix avec le ton et la posture
      😉

    • Kroum

      Un très joli texte à travers une plume travaillée. La chute ne peut que lui faire du bien à Damien et lui permettre d’avancer. Bravo Cloud, j’ai beaucoup aimé.

    • laura

      J’admire ton écriture

    • Titounette

      Toujours aussi bien écrit Cloud, ça coule tout seul
      Bravo pour ta façon de déjouer l’utilisation de mer en le transformant en mère ! Il suffisait d`y penser …tu as toujours bravé les interdits avec autant de brio ? 😉

  6. Kroum

    Confortablement calée sur la terre de son enfance, les jambes protégées du froid et repliées sur elle-même, le casque enfoncé sur les oreilles et la capuche du coupe-vent remontée, elle fixe l’horizon et la savoure.
    Elle fit sa connaissance l’an dernier après son divorce qui mit fin à 20 ans de vie maritale. Le départ, dans le même temps, de ses jumeaux en Chine pour la poursuite de leurs études vint rajouter une dose d’aigreur dans cette rencontre imposée. Mais au fil des quatre saisons, elle a su l’apprivoiser, jusqu’à presqu’aujourd’hui la vénérer.
    Et là, dans ce cadre propice à l’ennui, les mots défilent dans sa tête avec évidence et simplicité au sujet de sa nouvelle amie, la solitude.

    Exquise sensation
    que celle d’être là, seule au monde
    l’esprit apaisé.
    Une grande attention
    sans cesse portée sur les ondes
    de son cœur calmé.
    Pendant cette année
    elle s’est enfin retrouvée
    pour aussi s’aimer.

    Le vibreur de son téléphone vint perturber ce doux moment de repli choisi sur elle-même ; ce n’était quand même pas l’heure de rentrer retrouver toute la famille des cousines, cousins, tantes, oncles et pièces rapportées venus chez ses parents pour le retour de ses jumeaux sur ces vacances de Noël ? Mais quand elle vit le nom de l’expéditeur de ce sms qui vint rompre sa quiétude, ses yeux se mirent à pétiller. C’était Matthieu, son professeur de théâtre, nouvelle activité découverte depuis cet automne, qui lui proposait un diner à son retour dans la capitale après les fêtes de fin d’année.

    • Nour

      Belle transition de vie…

    • Photonanie

      La vie est rarement un long fleuve tranquille mais plus souvent une mer agitée 😉

    • marinadedhistoires

      Belle surprise pour cette femme avec laquelle on est en pleine empathie grâce à tes mots.

    • Marlabis

      Et vive l’amour ! Surtout quand on ne s’y attend plus !

    • Cloud

      Les surprises de la vie sont une raison de ne jamais désespérer. Ton texte le démontre.

    • Laurence Délis

      La solitude comme un apprentissage à s’aimer pour mieux s’ouvrir à nouveau aux autres. J’aime bien l’optimisme qui se dégage de ton texte.

    • Jen

      Ah la douveur de la vie meditee perturbée par la vie connectée!

    • janickmm

      Un bel élan vers un doux futur, mais, je m’interroge, que dit Mathieu ? c’est une énigme … ben oui je suis curieuse. C’est joliment raconté.

    • Anne-Marie

      Merci Kroum pour ce récit plein de sensibilité, justesse des mots pour dépeindre cette solitude que l’on doit parfois devoir apprivoiser.

  7. Nour

    Ces moments là…

    La feuille a lâché, emportée sous la caresse du vent
    Ce vent frais et cinglant qui anesthésie et désinfecte
    Cette radio libre qui grésille comme un essaim d’insectes
    Le bruit de ce café qui jaillit en ronronnant

    Mes muscles se tendent et se détendent au gré du temps
    Fibrillations, spasmes, fiction enfin assoiffée
    Boucle infinie interrompue dans le labyrinthe de ce néant
    Tumulte qui s’évapore peu à peu dans cette odeur de café

    C’est maintenant, je suis enfin là, assise avec moi même
    Mon corps vibre avec ce vent qui m’enivre
    Libre, le sourire accroché au ciel comme un anathème
    Enfin seule, j’inspire profondément ce moment qui me délivre…

    Inspiration : Atelier d’écriture 350
    Photo : Simon Schmitt

    Musique : Supertramp – Even in the quitest moments
    https://www.youtube.com/watch?v=wfPT0ODaM1Q

    Aussi sur mon blog: https://poussieresdemots.blogspot.com/

    • Marlabis

      La lecture du récit se fait au rythme de ses sensations corporelles et au souffle du vent. C’est agréable !

      • Nour

        Merci Marlabis, j’aime décrire ce qui se passe dans le corps c’est souvent par là que tout passe…

    • Cloud

      J’aime beaucoup ce poème. Il a du souffle et de l’émotion. Bravo et merci.

      • Nour

        Oui Cloud, les émotions et leur effet…merci de ton passage.

    • Laurence Délis

      Comme un envol, la dernière strophe est superbe !

      • Nour

        Merci Laurence. J’ai écris le texte au féminin parce que pour moi, cette personne au bord de l’océan est une femme sans aucun doute possible.

    • Jen

      Inspirer et bouger expirer et se détendre. Le face à face à la vie!

      • Nour

        Merci Jen, face à face à la réalité aussi…

    • janickmm

      Mmm … il y a de l’amour dans tout cela, plein de jolis mots et de belles pensées d’amoureuse.

      • Nour

        Merci Janickmm, pas si sûr…c’est plutôt l’épilogue du néant…et le début d’autre chose…

    • laura

      réécrirais-je un jour de la joie?

      • Nour

        J’en suis convaincu…

    • Anne-Marie

      Un récit qui se lit comme une musique, plein de sensualité, bravo Nour.

      • Nour

        Merci Anne-Marie, le physique est souvent le reflet de l’âme…les sons, les odeurs, le toucher…

  8. Anne-Marie

    La sirène et le colosse

    Chaque jour, encapuchonnée, elle rejoignait cette côte balayée par les vents du Nord. Elle était comme aimantée par la splendeur du paysage. Un paysage qui lui ressemblait : sauvage. Elle avait bien imaginé maintes fois quitter son île mais son enracinement, son attachement à la terre d’Ecosse avait eu raison de ses velléités d’évasion.

    Loin de son île, elle avait dû faire l’expérience de la pension. Elle se jura de ne plus jamais s’enfermer entre quatre murs. Rejoindre la ville ne la tentait pas. Décidément, elle n’avait rien d’une citadine. Elle était heureuse sur son caillou rocheux au milieu des herbes folles qui avaient bien du mal à résister aux assauts du vent mauvais.

    Tenir dans cet endroit est un défi quotidien. Bien des quidams s’y étaient risqués. Ils en étaient repartis comme ils étaient venus. Le « Conan Doyle » le seul et unique Pub n’accueillait pas les étrangers avec enthousiasme. Les natifs de l’endroit ne faisaient pas beaucoup d’effort pour intégrer les nouveaux arrivants. Les moqueries en gaélique allaient bon train… et tenaient bien à distance ces pauvres égarés en terre celte.

    Il y a bien eu ce millionnaire américain qui s’était piqué d’investir sur l’île. Les quelques ruines du château d’Arcaibh lui avaient tapé dans l’œil. Seul détail et pas des moindres, il se tenait à distance de la population et les îliens lui rendaient bien. Ses projets d’investissement dérangeaient. Et pour cause, Il ne se préoccupait pas de l’économie locale et encore moins d’y contribuer. Avec ses millions, il se suffisait à lui-même… Mais, un jour vînt où il dût réviser ses manières. L’argent n’est pas tout !

    Quelques élus d’Edimbourg envisagèrent de positionner autour de l’île des éoliennes. Le combat commença : les pour, les contre. Mac Leod, l’américain se fît le farouche défenseur de l’environnement, pas question de défigurer le paysage avec l’insoutenable bruit des pales des engins qui tourneraient chaque jour, chaque nuit. Kyle souleva la population pour lutter contre cette sombre idée. « Qu’ils l’installent ailleurs leur bazar » ! Certes, chacun recherche des énergies propres mais pas question d’installer toute cette ferraille si près des côtes écossaises.

    Ainsley se lança aussi dans la bataille, elle, si sauvage, ne ménagea pas sa peine. Elle suivit le chemin côtier jusqu’à Arcahibh. Le château avait retrouvé sa splendeur d’antan. Elle s’enhardit et obtînt de Kyle Mac Leod qu’il pousse enfin la porte du Conan Doyle. Elle ne ménagea pas sa peine et, sous sa houlette, tout le village y fût réuni. Alors que les pintes de bière défilaient. Ainsley n’avait d’yeux que pour cet américain tombé du ciel. Pas de doute, les origines écossaises de ce colosse parlaient pour lui ; une stature, une vraie présence. Immédiatement, Kyle imposa sa vision : « Nous ne nous opposerons pas frontalement à l’installation de ces ventilateurs géants, mais faisons en sorte de les éloigner le plus possible de notre littoral ».

    La chevelure rousse d’Ainsley flamboyait à la lueur du feu qui crépitait. Il traversa la salle, croisa le regard vert de cette amazone sans pouvoir s’en extraire. Ces deux-là s’étaient trouvés. La fulgurance de leur rencontre défraya la chronique. Leur histoire ne tarda pas à devenir une légende. L’écosse en regorgeait. La lignée de femmes qui avaient précédé Ainsley aurait été apparentée à quelque sirène. Ses yeux d’un vert profond avaient ensorcelé Kyle. Ainsley, la rouquine devint sa muse.

    • Photonanie

      Une belle histoire qui finit comme un conte de fée…

      • Anne Marie

        Merci Photonanie pour ton commentaire bienveillant, ce lundi, suis très critique sur mon texte. Belle semaine

    • Cloud

      Bravo Anne-Marie. L’idée est très bonne. Et l’histoire bien racontée. Dommage que ce soit court ; je te sentais bien partie pour écrire une nouvelle avec ambiance celtique et insulaire garantie.

      • Anne-Marie

        Cher Cloud, je prends note, merci beaucoup pour ton encouragement. J’espère pouvoir caser dans un prochain texte kilts et cornemuses…

    • Nour

      whaou ! En quelques ligne tu nous dépeint une ile, une atmosphère, des personnages, une histoire, même deux histoires qui se télescopent avec du suspens, tout ça en quelques lignes…superbement écrit !

      • Anne-Marie

        Merci merci, Nour pour ton si chaleureux commentaire qui me ravit.

    • janickmm

      Beaucoup de philosophie dans ce conte écossais, d’intelligence et un terrain d’entente pour faire aboutir le projet que l’on aimerait rencontrer plus souvent, merci à toi

      • Anne-Marie

        Merci beaucoup Janick, la photo ne pouvait que nous rapprocher de la nature.

    • Kroum

      Plein d’histoires en quelques lignes, une belle prouesse narrative ! J’ai été happé par ton écrit, bravo Anne-Marie !

      • Anne-Marie

        Vraiment flattée par ton commentaire, Kroum, un grand merci et vive l’Ecosse.

    • Laurence Délis

      Au risque de répéter ce que les autres ont dit, je me sens frustrée de ne pas pouvoir lire davantage l’histoire de Ainsley. En fait, j’aurais aimé prendre le temps de mieux faire connaissance avec chaque personnage. L’ambiance et les lieux mériteraient aussi que l’on s’y attarde. Il y a vraiment matière à en tout cas. Tu n’as pas envie de te lancer dans l’écriture d’un roman ? 🙂

      • Anne-Marie

        Merci beaucoup, Laurence pour ton commentaire si encourageant. Il est vrai que Leiloona nous montre la voie. Allez.., on ne sait jamais. Avec ton message, je me sens pousser des ailes.

  9. Jen

    Exposé au vent,
    Exposé au temps,
    Face à l’immensité,
    il cherche l’apaisement

    A l’unisson avec son cœur,
    L’odeur et le bruit,
    concordent pour étreindre l’homme

    Il a vécu,
    il a perdu,
    il a vaincu

    Il ne reste rien de ces années,
    son sac à dos et lui
    C’est peu de chose la vie d’un homme,
    ça ne brille pas toujours,
    ça survit beaucoup.

    L’attente est douce,
    la sagesse arrimée,
    la bonté préservée.

    Il a froid, mais il goute au sel de la vie
    Pas encore totalement teinté d’amertume
    sous l’enveloppe rouge des plaisirs,
    il chérit les souvenirs.

    • Photonanie