Partition pour un lord ♫ Atelier d’écriture

par | 23 Jan 2017 | # Parfois j'écris ..., Atelier d’écriture, Une photo, quelques mots | 172 commentaires

Photo de Valentine Goby ©

Oui, c’est là qu’il faut aller respirer, rêver et allonger les heures par l’infini des sensations. Un musicien a écrit l’Invitation à la valse ; quel est celui qui composera l’Invitation au voyage, qu’on puisse offrir à la femme aimée, à la sœur d’élection ?

Oui, c’est dans cette atmosphère qu’il ferait bon vivre, — là-bas, où les heures plus lentes contiennent plus de pensées, où les horloges sonnent le bonheur avec une plus profonde et plus significative solennité.

Baudelaire, « L’invitation au voyage », in Petits poèmes en prose

Tu dors encore, là, à mes côtés, maestoso, du repos du guerrier. Je pourrais te réveiller en m’approchant de ton dos et t’envelopper du ruban de mes jambes. Mais je ne bouge pas ritenuto. Le rideau joue a piacere avec la lumière de l’aube et lui laisse se frayer une venelle. Je te regarde alors,  teneramente, ton visage détendu et apaisé, j’imagine tes rêves, un doux sourire sur mon visage spinato. Mes yeux se posent alors sur ton muscle pectoral gauche qui monte et descend tranquillo.

Pianissimo je ramasse sur le parquet chaud ta chemise et m’en drape, nos odeurs se mélangent alors comme cette nuit legatissimo. J’aime la musique de notre histoire, son tempo et son intensité ad libitum …

Dans la cuisine, le carrelage froid surprend mes pas, pour un peu je retournerais sous les draps avec toi, mais mon regard est attiré comme un aimant vers l’extérieur. La beauté de la scène, un tableau dont les brumes me rappellent mon Huang Shan. Là dialoguent les synesthésies. Mer de nuages bleutée, rosée à la fumée pourpre, le spectacle est total et change au gré du vent et du soleil levant.

Voilà la beauté des choses du monde. Ma partition pour un lord, ton souffle chaud et apaisé d’un bel endormi, et la nature qui s’éveille et offre un tableau vivant. Que demander d’autre, là est le doux pays de Cocagne …

Ce sont encore mes pensées enrichies qui reviennent de l’infini vers toi.

Leil ©, le dimanche 22 janvier 2017

Le texte d’Anselme :

Tu me regardes et je feins de dormir.

Je repense à cette nuit blanche et à tes dessous noirs, nos silences contemplatifs, ta cadence sensuelle rythmée par notre passion, le mouvement de ton bassin au diapason avec la partition que tu me jouais.
Tout en nuance, parfois grave, parfois aigu, le vibrato de nos corps a longtemps résonné dans ma maison, dans la montagne verte.
Ce matin tu te lèves sans bruit. Tu t’enveloppes dans ma chemise et regardes par la grande baie vitrée. La brume, les couleurs, la mélancolie de l’hiver. Voilà des choses anodines dont tu arrives à extraire la substantifique beauté. Tout t’émerveille. Bientôt, tu vas revenir te blottir contre moi et me susurrer : « tu as vu cette chaise blanche dehors, n’est ce pas merveilleux ? ».
Alors, citant Li Po, je te répondrai :
« On me demande pour quelle raison j’habite la montagne verte.
Je souris alors sans répondre, le coeur spontanément en paix.
Les fleurs de pêchers s’éloignent ainsi au fil de l’eau
Il est un autre Ciel, une autre Terre que parmi les êtres. »
Reviens vers moi pianissimo.

Le texte d’Adèle :

Le passage

De cette aventure qui a duré près de deux mois, des centaines de photos que j’ai prises, c’est celle-ci qui pour moi est la plus belle, la plus vraie. C’est le petit matin, et je suis là, debout, attentive à ce qui m’entoure, présente au monde comme jamais. Il fait frais, presque froid, et l’humidité, qui remonte le long de mes jambes nues, serait presque désagréable, s’il n’y avait la promesse d’une belle journée. La certitude de la douceur à venir, suivie de la chaleur de l’après-midi, me fait apprécier la morsure aux doigts de la fraicheur de l’aube.

Les muscles sont raidis par l’effort des jours précédents, j’en sens chaque fibre, des mollets à la nuque, tel l’écorché d’une planche de biologie. Tant de muscles pour se lever et marcher, tant de vertèbres pour se tenir droit, et au-dessus, le cerveau pour se garder en équilibre.

Cette nuit, le sommeil, dans l’auberge, a été bref, troublé par les bruits des voisins de dortoir. Une heure déjà que je me tourne et retourne dans le lit. Mes affaires fourrées au fond de mon sac, je me glisse sans bruit au dehors, les pieds nus sur les dalles du jardin. La nuit  rechigne à relâcher son emprise sur le monde. J’enfile mes vêtements secs, mes sandales, j’accroche en travers du sac mon T-shirt lavé la veille, pour qu’il sèche en route. Je passe mon paquetage sur mes épaules, avec aisance, calant le sac de couchage au creux de mes reins. En une semaine, j’ai apprivoisé le geste. Je jette un coup d’œil au jardin.

En deçà de la clôture, une chaise en plastique attend une âme rêveuse. Au-delà s’étend une vaste vallée pyrénéenne. Pudique, secrète, elle se nappe d’une brume épaisse, iridescente, qui en masque le fond et fait imaginer des ravins et des gouffres. Plus tard dans la journée, le soleil écrasera les reliefs, mais pour l’heure, la lumière à peine naissante magnifie les creux et les bosses de la Terre et me renvoie à mes propres écorchures.

Si je veux, je peux plonger dans la vallée, en suivant ce chemin, ou peut-être l’autre là-bas, au risque de me perdre. Je peux aussi attendre le réveil des autres marcheurs et les suivre, comme les autres matins. Je peux choisir de me faire confiance, ou pas.

J’ai passé la nuit à revoir le chemin parcouru, dans l’espace et dans le temps. Trois ans, deux mois, une semaine.

Trois ans depuis ta mort, deux mois que cette amie m’a convaincue de ce projet fou, une semaine pour me sentir déjà mieux. Presque vivante.

L’amie m’avait dit : « Si ton cœur est brisé, si ta tête est vide, alors fais marcher ton corps.»

Je l’ai laissée me convaincre, elle insistait et la volonté de dire non me faisait défaut. Envie d’un peu de fraternité, à défaut de ton amour. J’ai tout suivi, les entrainements, les préparatifs, les réunions avec les futurs compagnons de marche. Sagement, je m’épargnais de penser.

Cela fait une semaine que nous parcourons ensemble ces campagnes, côte à côte, et mon pas se fait plus léger. J’ai calé le chagrin dans la poche de côté, et une livre d’amitié en contrepoids dans l’autre. Les pas s’enchainent, je calque mon rythme sur le leur. Un pas, un battement de cœur, un autre pas, une respiration et un battement de cœur, encore un pas, et encore recommencer. Le soir, la fatigue m’écrase et je tombe dans une nuit sans histoire.

Les premiers jours ont l’allure d’une ballade, je bavarde pour meubler le silence et travestir ma peur. Aux premiers raidillons, mon souffle est coupé, je n’échappe plus au silence. Les perceptions s’aiguisent, le corps est avide de sensations. Senteurs d’herbe mouillée, de sous-bois. Bitume chaud et joyeuses sonnailles, bouses écœurantes et  chant d’oiseau. Devant mes yeux décillés, ce qui était paysage devient réalité.

Mon amie m’avait dit : « A un moment de cette quête, nous nous séparerons, c’est inévitable, la solitude te réclamera. N’ais pas peur, suis-la, écoute ce qu’elle a à te dire, nous nous retrouverons à l’étape du soir, voilà tout ».

Déjà les brumes de la vallée se déchirent, laissant apparaitre un paysage de prés et de vergers. Je ressens une joie enfantine, comme une bonne blague que je nous ferais. A elle, à toi, à moi. « Un deux trois, soleil ! ». Je capture l’instant dans cette photo.

Ce matin, je vais partir seule, je sais la montée rude qui m’attend, vers le col de Roncevaux, le fameux passage balayé par les vents.

Roland, j’entends ton souffle, tes cris, ils ressemblent étrangement à ceux que je poussais hier dans mes silences de femme blessée.  Je viens vers toi, animée par la volonté de renaitre au monde.

Ultreïa !

(Aller plus loin, plus haut !)

Le texte de Jos :

Gestation

D’un pas appesanti, Hélène se dirigea lentement vers le foyer de la cheminée où ne restaient que quelques braises rougeoyantes.

Elle se baissa précautionneusement pour saisir une buche et du petit bois qu’elle déposa dans l’âtre. Reprenant aussitôt de l’ardeur, le feu crépita fougueusement et diffusa sa douce chaleur. Alourdie par son ventre rond qui grossissait depuis 8 mois, Hélène pesta contre les 4 semaines – une éternité ! – qui la séparaient de la délivrance tant attendue. Elle se redressa péniblement et se dirigea vers la fenêtre.

Les rayons du soleil qui peinaient à transpercer la brume matinale, diffusaient une pâle lumière qui faisait doucement scintiller la campagne silencieuse. Impassibles, les squelettes noirs des arbres trônaient en maître au milieu des herbes jaunes et desséchées. Le paysage figé par la gelée blanche semblait dormir encore et le temps paraissait suspendu.

Hypnotisée par l’engourdissement de la campagne hibernante, Hélène glissa lentement dans une douce torpeur, s’identifia à la nature en gestation et découvrit le secret de sa patience. Elle réalisa que l’hivers était nécessaire et indispensable à l’apparition du printemps et que la nature clairvoyante mettait à profit ce moment de pause imposé pour mieux préparer sa renaissance.

Eclairée par cette révélation, l’attente sans fin du petit qu’elle hébergeait en son sein apparut à Hélène essentielle et précieuse.

Elle venait de comprendre que la patience était la clé de sa délivrance.

Le texte de Nady : 

Dernière lettre à ma mère (suite du texte de l’atelier 242)

Me voilà revenu chez nous 10 ans après,

Dans notre campagne adorée…

Les couleurs ont changé,

L’horizon semble maintenant dégagé.

De ton HLM tu as déménagé

Pour une maisonnette avec jardinet.

En première j’ai voyagé

Et suis venu te chercher…

Ils se sont bien occupés de nous,

Malgré des horaires de fou,

Dans cette masterclass des recalés

De notre belle société.

Très vite, on m’orienta vers la filière informatique,

Car ils ont vu disaient ils, un potentiel fantastique.

Plein de boîtes me courtisèrent,

Mais c’est google qui payait le plus cher,

Me laissant ainsi la possibilité de bien économiser

Pour pouvoir au plus tôt venir te chercher.

Mais le temps me manquait

Pour me déplacer.

Alors, dès mes premiers salaires, je t’offris,

Ce petit coin de paradis

Que tu aimais à me montrer chaque dimanche à travers la caméra en l’air,

Lors de nos appels skype hebdomadaires.

Pour rien au monde je ne voulais rater

Ce moment précieux à nous parler…

Mais cette année, c’est décidé,

Je viendrai te chercher

Et ensemble on ira voyager.

Encore quelques semaines et ce nouveau projet sera fini.

Après ces longs mois de travail, promis,

je t’inviterai à découvrir la Californie !

Tu verras, tu vas aimer !

Mais tu ne m’as pas laissé le temps de venir te chercher…

Avant-hier par skype je t’annonçais ce formidable projet d’été

Et après quelques secondes d’un temps suspendu,

Je t’ai dit : « maman, ça va maintenant pour nous, je t’offrirai désormais tout ce que tu as toujours voulu »

Et tu m’as répondu « je suis fière de toi » !

Tu ne peux pas savoir le bien que ça m’a fait à moi !

Mais aujourd’hui tu n’imagines même pas comme je regrette de t’avoir dit ça !

Car le lendemain c’est après que ton cœur se soit arrêté, qu’on m’appela

J’aurais du te retenir ici bas,

Maman, pourquoi m’avoir fait ça ?

On ne part pas comme ça !

Mais tu sais quoi ?

Ce voyage je le ferai avec toi.

Je suis venu te chercher.

Malgré ces heures interminables de vol aller,

J’aperçois au loin ta chaise devant le pré

Et je te sens là, tout près de moi

Devant un merveilleux paysage d’automne bien froid.

Ta main vient frôler mes doigts,

Ce voyage promis, on le fera toi et moi !

Le texte de PdP :

Le temps change…. je suis assis là, je regarde le temps, je regarde le vent, quelle idée saugrenue de regarder le vent ? Sûrement dans l’air du temps. Tout me semble figé, tout me semble glacé, cliché de ce moment, cliché de cet instant. Souvenir de son passé, souvenir de son futur qu’on espère merveilleux. Tout me semble figé, tout me semble glacé, mais mon coeur a vécu, c’est donc qu’il a battu. j’ai vécu mille tourments mais mille bonheurs sûrement. Tout me semble figé, tout me semble glacé, syndrome de mon passé. Mais contre toute attente un rayon de soleil perce mes rêves glacés, un rayon de soleil occupe toutes mes pensées. Tout me semblait figé, tout me semblé glacé, mais je sens soudain mon coeur se réchauffer ! Je sens battre l’espoir je sens mes yeux ravis ! Tout me semble bouger, tout me semble radieux car je t’ai rencontrée. Tout me semble bouger, tout me semble radieux car le soleil est né…. Bonjour à toi joli monde , je me suis réveillé……

Le texte de Bénédicte D.

Ce matin en se réveillant, il lui apparut comme une certitude que ce serait aujourd’hui. Avec une énergie qui lui faisait défaut depuis quelques temps déjà, elle se mit au travail….

   Elle posa sur son lit aux draps blancs bordés de dentelles son édredon le plus joli, celui semé de fleurs délicates. Puis elle entreprit le tour de sa petite maison, redressant un tableau, disposant harmonieusement les coussins du canapé, tapotant celui du fauteuil, s’arrêtant parfois un moment sur des albums de photos, remontant l’horloge, effaçant toutes traces de son déjeuner dans la cuisine, vérifiant encore une fois le bon ordre de ses papiers, s’assurant qu’aucune facture aurait pu être oubliée….

   Chacun de ses gestes étaient tendres et doux et lui prenait aussi un certain temps. Au milieu de la journée, après s’être un peu reposée, elle enfila ses bottines fourrées, celles dont le laçage demandait toujours du travail à ses doigts déformés, mais qui la faisaient sourire de plaisir quand elle les regardait sur ses pieds. Un coup de peigne dans ses boucles joliment grises, un peu de rouge à lèvres tout en surveillant la lumière d’hiver à l’extérieur. Quand elle sentit que celle-ci s’apprêtait à décliner, elle enfila son manteau, prit son châle en cachemire si léger et si doux que c’en était une merveille, et tira simplement la porte derrière elle….

   En peu de temps elle arriva à ce fauteuil, installé à cet endroit depuis longtemps déjà, juste dans la coulée du soleil couchant. C’était à chaque fois un spectacle renversant de beauté, immuable et pourtant jamais le même. C’est un rendez-vous qu’elle ne manquait que si les conditions météorologiques ne le permettaient pas. Aujourd’hui était un jour parfait, elle l’avait su au premier regard par la fenêtre.

   Elle s’assit et s’enroula dans son châle. Elle baignait dans la lumière. De temps en temps elle fermait les yeux pour y voir danser à l’intérieur des persistances rétiniennes. Immobile, heureuse et fascinée, elle attendait que le soleil l’emporte avec lui ….Mais à la nuit tombée il fallu bien se rendre à l’évidence, il était parti sans elle….

  Alors elle se releva un peu étourdie, engourdie par ce froid sec de Janvier, et repartit chez elle. Elle alluma les lumières, remis ses chaussons et se fit chauffer une soupe dans sa cuisine impeccable.

   En allongeant sa fatigue sous son édredon fleuri, un livre à la main, elle se dit avec philosophie que le grand départ serait pour un autre jour…..

Le texte de Ludovic :

J’ai d’abord fait le tour de la maison, en ai profité pour ranger quelques affaires, son vieux gilet élimé aux manches, les chaussons restés seuls au milieu de la pièce, une tasse dont le fond bruni par le café en portait encore l’amer parfum.
À côté, sur la table, le journal du jour, ouvert à la page du pays, livré le matin même avec le courrier par Martin, le facteur du village. Je les imagine alors tous les deux, autour de cette même table, discutant météo et jardinage, refaisant le monde, lui regrettant secrètement que je n’épouse finalement pas Martin… un bon parti, comme ils disent! On avait flirté, on s’était même un peu aimé… mais ça n’avait pas duré, et nous nous étions séparés bons amis, sans vraiment nous revoir.
Mais depuis le départ de ma mère l’année et mon retour ici pour veiller sur mon père, nous nous croisions, échangions quelques mots timides, bonjour, bonsoir, des banalités sur le temps qu’il fait, pour ne pas parler du temps qui passe et nous avait éloignés…
Je reprends finalement mes esprits, revient à la réalité du présent et appelle papa! Je l’imagine endormi dans un fauteuil, ou parti dans la réparation d’un quelconque bibelot dont il se sera mis en tête l’absolue nécessité.
J’appelle une nouvelle fois, tend l’oreille… en vain. Je revois alors les chaussons que je viens de ranger et comprends.
J’ouvre la porte sur le jardin.
D’abord aveuglée par le soleil couchant, sa lumière qui s’épanouit et se repend à travers la brume humide de la fin de l’automne, je ne distingue rien. Puis, petit à petit, la main posé en visière au dessus des yeux, je devine et redessine le jardin, celui de mon enfance. La barrière du verger, le pommier qui a longtemps supporté la cabane de mômes, le carré potager bordé de groseilliers dont je me régalais des petites baies rouges amères. Un parfum de terre humide sature l’espace, et une fraîcheur de saison me fait frissonner. Je saisis une couverture derrière moi, et descends vers le verger, où trône la chaise de jardin, refuge de son chagrin depuis le départ de maman.
-Papa il faut rentrer, tu vas attraper froid.
Je l’enveloppe dans la couverture, tendrement. Il n’esquisse aucun geste, tout juste remarque-t-il ma présence. Je le force à se lever, des larmes ont roulé sur ses joues. Dans sa main, il tient un petit carton bordé de noir. Il me le tend et sa voix emplie de sanglots grelottent quelques mots:
-ta mère est morte…
Je le serre dans mes bras, la faire-part est emporté par le vent d’hiver qui commence à souffler. Je bredouille…
-je sais papa, ça va aller, viens à la maison, on va se faire une soupe bien chaude.

Le texte de Manue : 

Elle venait de si loin. D’abord pour voir. Pour la mémoire.

Ses pas craquaient sur la nature glacée qu’elle foulait. Les arbres étendaient leurs silhouettes éthérées comme pour tenter de sauver ce qui restait de beau autour d’eux.

Devant elle, déjà, le halo de lumière montait en puissance dans la mer de nuages qui jusqu’alors préservait le secret de son entreprise.

Le regard perdu dans l’horizon lointain, ses pensées l’amenaient vers les siens. La pulsation de son monde battait encore en elle mais plus pour longtemps. Plus jamais elle ne verrait les dunes brûlantes de son enfance, ni les couchers de soleil fantastiques sur les roches rougeoyantes de sa planète.

C’était un être d’exception, presque unique, choisi dans l’infinité des possibles.

Elle avait écouté les derniers mots de ses compagnons

« jddcgjusn duedgebcndzdhzdd, dnzdzdb,wcxczra »

et maintenant, leur vaisseau décollait, le dernier lien avec Mars, brisé.

Elle était le témoin. Celle chargée de transmettre aux Autres les derniers détails de la décadence des humains puis leur anéantissement total. Elle savait leur fin, elle connaissait leur folie. Elle était le messager, transportée là afin de graver dans la pierre, pour l’éternité, les secondes qui verraient le dernier homme mourir.

Mais nichée au cœur de ses entrailles, l’Ultime, serait nourrie le temps de constituer assez de forces pour son envol vers les ténèbres. Elle, cocon sans substance, resterait. Bientôt poussière, elle disparaitrait sans mémoire, sans tombe, son dernier souffle dédié à envoyer loin, très loin, son étincelle de vie.

Elle était l’Espoir aussi.

PS : Parlant parfaitement martien, ou ayant beaucoup trop fumé de moquette (je laisse au lecteur choisir l’hypothèse la plus plausible), il faut traduire « jddcgjusn duedgebcndzdhzdd, dnzdzdb,wcxczra » par « Va, et n’oublie pas que tu es l’Elue ».

Le texte de Valérie :

Comme tous les matins le réveil sonna. Sans même allumer la lumière, je me déshabillai, me dirigeai dans la salle de bains où je fis couler l’eau. Il lui fallait toujours un temps fou à chauffer en ce moment Je me lavai rapidement, m’enroulai dans ma serviette. Je m’enduis les jambes et les bras d’une crème doucement parfumée. Petit maquillage rapide, ma crème bb et un peu de mascara. Et j’allai me planter devant la penderie de ma chambre. Indécise : pantalon, robe, jupe…Tous les jours le même dilemme. Cette robe-là, je l’adore mais un peu courte pour mettre avec les élèves. À chaque fois que je suis au tableau je les imagine…Pas la peine de vous faire un dessin. Cette jupe, trop longue par contre. On dirait une mamie. Je ne sais même pas pourquoi je la garde. Il y a bien celle-là mais avec quel haut, t-shirt noir ou chemisier blanc? De toutes façons, j’ai filé mon dernier collant noir et avec le bleu même pas la peine d’y penser…
Pour me donner une indication supplémentaire, j’ouvris quand même les volets. Il faisait un temps magnifique. Tout était glacé mais le ciel était trop beau, d’un bleu invitant à la rêverie. Je me mis à envier les arbres qui malgré leur nudité étaient splendides, tout juste vêtus d’une blanche pellicule de givre. Quelle idée quand même Dame Nature de leur faire perdre leurs feuilles avant la saison froide. En même temps, je n’en ai jamais entendu un se plaindre qu’il avait froid. Ce n’est pas moi qui sortirai toute nue en plein hiver, en plein été non plus d’ailleurs. Mais je m’égare. Avec la température qu il doit faire dehors, je vais encore devoir empiler les couches et je vais finir comme le bonhomme Michelin. Pour le coup, mes élèves ne me trouveront pas sexy et ne se déconcentreront pas à cause de moi…
On sonna à la porte. Mince Babeth qui devait me prendre ce matin, ma voiture étant au garage. Et, j’étais toujours dans ma serviette… Et si pour une fois, je me faisais porter pâle.
– Oh Babeth je suis désolée mais je ne me sens vraiment pas bien. J’aurais dû t’appeler pour t’éviter ce détour. Je pensais pouvoir y aller mais…même après la douche, ça ne va pas mieux.
– Pas grave, t’inquiète. Repose-toi bien. Je file.
Je passai une partie de la matinée à observer les arbres, nue sous ma couette. Un pur bonheur ! Puis je fis du tri dans ma penderie. Il était temps.

Plus qu’à faire les soldes !!! Quand je serai retapée…

Le texte de Terjit :

Il m’a déposée au milieu du jardin puis s’est assis. Mais non, ce n’était pas le bon endroit. Il m’a déplacée un petit peu vers la droite, ça n’allait pas non plus, la haie bouchait la vue. Plus bas on ne voyait pas le fond des gorges, en haut la cascade Son petit manège a duré des heures. Après avoir tout essayé il a choisi la position entre les deux petits arbres qui donnent l’impression de voir la vallée dans un cadre, comme un tableau. Il est resté avec moi le reste de la journée pour faire connaissance. Ce n’était pas un bavard Albert, plutôt un contemplatif qui ne disait que des petites phrases frappées au coin du bon sens paysan.
Chaque matin il venait s’assoir sur moi. L’hiver sa tasse de café brûlant posée sur mon accoudoir me réchauffait. Quand il pleuvait il me protégeait avec son parapluie. L’été il m’époussetait avant de s’installer. Et chaque fois il était heureux entre mes bras.

Ça durait depuis 32 ans… Ils ne connaissent pas notre histoire les autres… Qu’est-ce qu’ils vont faire de moi ?

Les textes inspirés de la même mais écrits sur d’autres blogs :

172 Commentaires

  1. je veux bien retourner au lit moi aussi 😛

  2. @Leiloona : que de beauté tu nous offres là ! Un réveil en douceur auprès d’un bel étalon et un bonheur qui se poursuit devant un merveilleux paysage tiré de ce sublime cliché à travers tes délicieux mots ! Bref, une semaine qui commence superbement bien ; -)

  3. @PdP : welcome parmi nous ! Tu verras, tu en deviendras addicted ! 😉
    Touchée en plein coeur par ton texte je suis ! 😉

  4. @Terjit : ROooo ! J’adore ta manière de nous surprendre chaque semaine ! J’aime tes histoires toutes différentes et chacune unique et marquante ! Bref, suis fan 😉

  5. @jos : un beau sujet que tu traites là ! Ahhhh la patience ! C’est vrai qu’on apprend à l’apprivoiser dans son état ! Mais vivement la délivrance tout de même ! Bisous ma belle et à tout bientôt

  6. @Adèle : je crois me souvenir que tu es sensible à tout ce qui touche au corps. Dans ton texte c’est flagrant et très beau. Tu décris si bien ces émotions que procure la marche en groupe ou en solitaire. Ton texte me donne envie d’accélérer l’arrivée de mon projet de compostelle. .. Merci

  7. @Valérie : heuuuu …. Comment te dire que je suis heureuse que mon mini moi ne t’ait pas en prof ou maîtresse…. :-/
    Sinon ai été particulièrement attirée par la description des arbres et ton questionnement sur leur nudité est drôle ; -)

  8. @Jos : il faut goûter au froid de l’hiver pour savourer la douceur de l’été… Très beau texte, bravo !

  9. @Leil: jolie musique!

    @Anselme: on dirait bien que la musique et l’amour vont de paire cette semaine…

    @Adèle: Un bien beau texte! Envie de suivre les pas de ton héroïne.

    @Jos: texte court mais efficace!

    @Nady: il y a des projets qu’on ne devrait jamais remettre à plus tard.

    @PdP: un rayon de soleil peut changer notre vision du monde, aucun doute là-dessus.

    @Bénédicte D.: rien ne presse pour le grand départ… et le soleil reviendra demain!

    @Ludovic: pas toujours facile la vie de nos aînés…

    @Manue: m’est avis que ton héroïne aurait bien fait un petit tour dans un établissement psychiatrique par le passé… Non?

    @Valérie: j’ai un peu le même problème quand j’ouvre ma penderie. Je ne sais jamais quoi mettre!

    @Terjit: pourvu que ce fauteuil ne termine pas à la déchetterie…

  10. @Leiloona : un beau voyage musical et plein de poésie. Merci pour cette belle déclaration d’amour !

  11. @ Anselme : Ton texte aux mots bien choisis (j’adore la 2ème phrase) résonne comme une musique douce et apaisante. Merci pour cette agréable lecture !

  12. @Adèle : Faire travailler son corps pour oublier son cœur.. Belle course après la vie ! Etre entraîné par les autres pour réapprendre à vivre et quand le but est atteint se séparer d’eux pour voler de ses propres ailes… Bravo !

  13. @Nady : La vie ne nous permet pas toujours de réaliser les projets les plus importants. Le temps file et nous coupe l’herbe sous les pieds. Reste l’espoir grâce auquel tous les voyages sont possibles…Merci Nady pour ce beau message !

  14. @PdP : Bienvenue parmi nous et bravo pour ton texte fluide et efficace dans lequel avec l’amour, la vie réapparait. J’aime particulièrement l’image « regarder le vent ». Merci pour ce partage.

  15. @Bénédicte : C’est beau et touchant cette femme qui se prépare à son ultime départ avec allégresse et détermination mais qui se trompe de jour. J’aime beaucoup l’idée et j’aime encore plus la façon dont tu l’a menée. Merci Bénédicte.

  16. Anselme :

    世界是一片汪洋大海,我的心就犹如那滨海地带。

  17. @Ludo : Un texte fort et émouvant ! Le besoin de protection qu’un enfant peut ressentir pour le parents maintenant seul et superbement décrit et le temps figé à l’instant tragique de la perte de l’autre est poignant ! Bravo Ludo !.

  18. @Manue : Un vrai plaisir ton texte ! On y reconnait bien ta patte, tant sur le fond que sur la forme et en plus…on y apprend le martien ! Bravo Manue !

  19. @Valérie : Beau clin d’œil plein d’humour qui laisse une grande place aux questions existentielles du matin 😉 Ton texte m’a bien fait sourire. Merci Valérie !

  20. @Terjit : Bravo pour ton texte aux mots bien choisis et d’une efficacité implacable. Dire qu’il repose tout entier sur la chaise que pour ma part je n’avais même pas vue sur la photo et que j’ai découverte à la lecture des textes ! Encore merci Terjit !

  21. Adèle :

    Citius, Altius, Fortius !

    Très joli texte aux multiples sensations, et au message porteur.

  22. Jos : Ah ça j’en suis convaincue. La patience est la clé de nombreuses belles choses, oui … Et j’apprends à l’être chaque jour. Elle permet, quand le moment arrive enfin, de profiter et profiter et … 😉

  23. Nady : Ouch’, ben dis moi … Trop triste…:/
    Pourtant le poème était comme une charmante petite ritournelle … (je n’arrive pas à voir ce dernier voyage comme quelque chose d’optimiste. Lis « Poussière d’homme », je suis certaine que tu aimeras.

  24. Philippe : bienvenue !
    Alors tu sais quoi, regarder le vent n’est pas une idée saugrenue (ou alors je suis une fille saugrenue. A voir …)
    Un texte sur une renaissance quand l’amour naît. Bel innamoramento !

  25. Béné : Malgré le sous texte triste cette préparation à ce fameux rendez-vous est emprunte d’une douce sérénité … Il ne sert à rien d’en avoir peur en effet …
    Joli texte doux pour un rendez-vous bien particulier …

  26. Ludo : Eh bien … la tristesse de faire le deuil de sa mère, mais aussi de porter son père devenu presque à son tour un petit enfant … Quand nos parents deviennent nos enfants …

    Malgré tout, je garde ce Martin en tête, ce s’rait chouette si … 😉

  27. Et profiter encore et toujours ! 🙂 Merci Leiloona !

  28. @Leil : Baudelaire pour commencer, quel bonheur !!! Et ensuite ton héroïne transportée par l’amour et la beauté du paysage qui l’entoure … Comme dans un poème !

  29. Manue : Ah un texte SF, avec des majuscules, et une élue qui vient de Mars …

    Nous ne sommes que de passage, en effet. Quel triste regard sur les hommes le narrateur porte …

    Si elle est une élue, de quel ordre est-elle ? Pas compris car elle doit transmettre un message, mais elle meurt, donc … J’ai dû louper un épisode. 🙂

  30. Nous nous comprenons bien, oui ! ♥

  31. @ Leiloona :
    Sensuelle amoureuse musicienne, ou sensuelle amoureuse d’un musicien ?….Les deux me vont bien !!…Ce que je trouve le plus torride ? Quand elle enfile la chemise de son amant…..
    Mes exemplaires de Beaudelaire n’en peuvent plus d’avoir été lus et relus depuis que nous avons fait connaissance. Il peut être si doux parfois comme dans « Un hemisphère dans une chevelure « , ce cadeau pour Jeanne Duval …..

  32. @ Anselme :
    J’aime ton style, dense, ramassé, essentiel . J’ai décidé de choisir une phrase à chaque fois, à n’importe quel endroit du texte, parce qu’elle me parle, parce qu’elle me touche ou parce qu’elle est belle….
    Ce sera encore une fois la première « Tu me regardes et je feins de dormir. »….Celui ou celle qui n’a pas joué à ce jeu n’a jamais été amoureux !!

  33. @Anselme : Quelle belle sensibilité chez ton héros, on dirait presque déjà un sage, capable de s’émerveiller de tout et de se réjouir du plus simple, de l’évidence. Il devrait lire Baudelaire 😉

  34. @Adèle : Quelle belle renaissance pour ton personnage, la nature et la fraternité pour renaître. Joli idée, et tellement vraie !

  35. @ Adèle :
    Un très beau texte ponctué de tous ces petits détails qui lui donnent son authenticité. Quand la tête ou le cœur ne va pas bien, je trouve aussi que le salut passe souvent par le corps.
    C’est comme si on brouillait les messages du cerveau pour ne plus laisser place qu’à la sensation pure qui envahit tout l’espace disponible…..
    Mes pensées l’accompagnent sur ce chemin d’adieu et de reconquête….

  36. @Leiloona : Quelle douceur infinie à la fois sur le regard posé sur cet homme qui partage la couche de ton personnage mais aussi sur le paysage qui respire la sérénité. Et puis cette référence à Baudelaire en prélude de cet amour, la partition est parfaite. Magnifico !

  37. @Anselme : amusant de retrouver l’idée de la musique aussi dans ton écrit 🙂
    C’est une douce symphonie que tu nous offres à travers la sensualité de tes deux personnages et de cette nature à la beauté incontestable.

  38. @Adèle : « J’ai calé le chagrin dans la poche de côté, et une livre d’amitié en contrepoids dans l’autre. » super phrase sans parler du « Un deux trois soleils » que je trouve particulièrement bien trouvé pour cette photo.
    Ton texte m’a beaucoup ému, on ressent le besoin, la nécessité de cette retraite. J’aime l’idée que Roland et son amie la poussent à aller plus loin, plus haut pour faire son deuil. Très joli récit mêlant fragilité et force. Bravo !

  39. @ Leil : c’est beau, c’est doux… C’est un magnifique voyage que tu nous offres là, sur des portées musicales et sensuelles..
    @ Ludo : Touchée en plein coeur, émue… Les yeux qui piquent
    @ Manue : cfjkokhxfjl (en vénusien, ça veut dire j’aime ,! )

  40. Leiloona : Une belle description d’une journée au chaud, amoureuse et tranquille et contemplative
    Nady : Cette dernière petite phrase de ta mère, sonne pour moi, qui l’ai vécu, comme une reconnaissance et une satisfaction de sa part. Après, pour le voyage à faire ou pas c’est dans le coeur que cela se passe et on fait comme on veut …

  41. @Jos : quel joli parallèle entre la nature qui donne naissance au printemps et la femme qui donne naissance elle aussi à une forme de printemps. La patience est essentielle pour permettre de savourer l’après (et c’est une impatiente qui le dit haha) 🙂
    Merci pour ce très beau texte

  42. @Nady : … j’ai les yeux embués. Tout le monde n’est pas capable de dire au revoir comme cela à un être cher. Certes il aurait préféré la revoir, mais aurait-il su lui dire tout cela ?
    Au-delà de ce superbe message d’amour d’un enfant à sa mère, on ressent l’évolution de ton personnage entre le départ et le retour. Fini de faire le « kéké », il est devenu quelqu’un, il a trouvé sa voie et la fierté de sa mère.
    Tu m’as touchée en plein cœur !

  43. Valérie : Ah … de l’art de se prendre la tête devant sa penderie quand on est prof. j’ai éliminé le problème. Je m’habille de la même façon en ville et au travail.
    Cela peut être très court, mais jamais indécent (parce que bon …). (Du moins jamais eu de plaintes ni des élèves ni des parents.) 🙂

  44. Terjit : Oh une tendresse toute particulière pour ton texte car il ressemble à s’y méprendre à une anecdote qu’on m’a racontée sur mon père et un arbre pour lequel il n’arrivait pas à trouver de place dans notre jardin. ♥

  45. @Leiloona : Belle partition d’amour que tu viens de nous jouer chère Leiloona. J’aime beaucoup, c’est du coup très balancé et poétique. Bravo.

  46. @Anselme : Ahhh je ne m’attendais pas à un texte qui réponde à celui de Leiloona. J’adore l’idée et c’est réussi en plus.

  47. @Adèle : Beau clin d’oeil à la chanson de Roland. J’aime bien.

  48. @Jos : Oh j’aime beaucoup cette comparaison des saisons avec l’attente de la maternité ! Oui, il faut savoir être patient pour mieux jouir de ce que la vie nous offre. La nature est faite comme ça et on sait qu’elle est bien faite. 🙂 Merci pour ce joli texte.

  49. Ah ben tout de même ! 😀
    Merci pour ta lecture attentive, miss ! ♥

  50. Merci Virginie ! En sol majeur, tu auras reconnu ! 😉

  51. Ah ah le lundi matin est difficile ? 🙂

  52. Nady : Hé hé, voudrais-tu donc dire que de se réveiller auprès d’un bel étalon permet de voir le monde différemment ? Coquine … 🙂

    #sotrue

  53. La plume et la page : Je ne pourrais pas vivre sans musique oui … et même chose pour les partitions : poser mes yeux et mes doigts dessus. ^_^

  54. Merci Jos !
    Espérons que le lord y soit aussi sensible alors …

  55. Oui, je trouve cela sexy aussi une femme avec une chemise d’homme pour les frimas du matin, son odeur sur elle … une tasse à la main, les yeux vers cette baie vitrée hivernale et aux splendides paysages.

    Quant à Baudelaire, oui, moi aussi … je ne m’en lasse pas, et j’apprends même à en découvrir encore aujourd’hui. ♥

  56. Perfecto ! 😀
    Douceur et sérénité, ça me va, deux très jolis mots qu’il est bon de rencontrer sur son chemin.

  57. Merci Nath ! #smouack

  58. Janick : un joli programme qu’on devrait faire plus souvent, oui …

  59. Ou dans un tableau vivant ! 🙂
    Merci Manue !

  60. @ Leil, Moi aussi j’aime la musique de ton histoire et cette intense sensualité. Bravo pour cette partition!

    @ Anselme, sacrée sensualité aussi !

    @ Euh, Leil et Anselme, vous écrivez à 4 mains? Que d’échos entre vos deux textes !

    @ Adèle, on se laisse vraiment porter par cette présence au monde, malgré ce deuil encore très présent.

    @ Jos, il se dégage de ton texte une belle sérénité. Bien envie d’une pause de ce genre, « essentielle et précieuse ».

    @ Nady, des mots émouvants , elle peut-être fière cette maman !

    @ PdP, un beau rythme ! Un bel espoir qui s’impose!

    @ Bénédicte, beaucoup de poésie dans ces mots qui disent la douleur de l’abandon.

    @ Ludovic, tu rends la tristesse de cet homme incroyablement palpable. J’aime la tendresse de sa fille envers lui.

    @ Manue, inattendu ce détour par la SF. C’est bien mené!

    @ Valérie, il est vrai que la photo est une véritable invitation au coocooning !

    @ Terjit, sympathiques ces tribulations du banc !

  61. @ Jos :
    C’est très joli Jos, j’aime beaucoup cette approche de la photo que tu as choisi…Comme c’est vrai que les derniers mois peuvent sembler longs….Mais finalement, à part entreprendre un grand ménage de la maison dans trois semaines au moins, pas moyen de faire autre chose que patienter…
    Mais il est encore mieux de le faire en pleine conscience, par une belle journée d’hiver ensoleillée qui contient toutes les promesses à venir, et vient délicatement vous apprendre qu’il peut être doux de donner du temps au temps…..

  62. @ Nady :
    Quelques soient les circonstances de la mort d’une mère, on se dira toujours qu’on aurait pu dire ou faire mieux que ce que l’on a fait….J’aime la clarté de ton message: ne jamais louper une occasion de dire je t’aime, ne pas remettre à un hypothétique plus tard ce que l’on aurait pu faire avant….
    Il y a une grande tendresse dans ton texte, mais je peux te dire par expérience, qu’à partir d’un certain âge on se contente de moins et que le rythme de vos vies n’est plus le nôtre alors même que l’amour est toujours là …..

  63. @ PdP :
    Bonjour à toi aussi !
    Je suis séduite par ton style, sa cadence, ses répétitions…Une boucle qui tourne, s’enroule avec son ruban de mots de tous les jours, portant une histoire simple et compliquée.
    Une belle entrée à l’atelier, pleine de promesses….

  64. Merci ma Sab pour tes mots et ta lecture attentive ! 😀 Eh oui, effectivement, tu as bien saisi l’écho (et le jeu) entre nos textes ! 😀

  65. @PdP : Bienvenue dans l’atelier 🙂
    Et c’est une belle, très belle première participation. J’ai aimé ces répétitions, ce rythme et ta prose si poétique. Se dégage dans ces quelques lignes, le sentiment que tout homme, toute femme a pu ou pourra ressentir à un moment de sa vie lorsque l’amour permet la renaissance. Bravo !

  66. @Bénédicte : ouf ! Même si partir dans un tel décor serait une belle mort, laissons-la encore vivre de belles années et contempler encore longtemps ce merveilleux paysage et ce soleil couchant.

  67. @Ludovic : quelle beauté dans tes mots, quelle beauté dans l’amour de cette fille pour son père. Cette tendresse et ce dévouement infini mêlés aux souvenirs d’enfance, superbe !
    Et puis … peut-être que ce Martin viendra égayer sa vie, qui sait 😉

  68. @Manue : entre science-fiction et réalité, quelle vision de notre monde auront les martiens après la lecture de ce texte, je me demande :p très réussi en tout cas et au fond très réaliste aussi.
    PS : entre nous, j’avais parfaitement compris le sens de la phrase. J’ai fait Martien en seconde langue.

  69. @ Béné : ma douce Béné, une fois encore , tu as touché mon coeur, et pas qu’un peu ! Une fois encore, j’ai tremblé en te lisant… Ta sensibilité extrême me bouleverse, et je dois être un tantinet maso , car j’attends impatiemment tes mots, chaque lundi ! Je dis maso, car ils me retournent les tripes, tant ils me remuent… Je t’embrasse fort !

  70. @Leiloona : Un texte qui fait du bien, sans que je sache te dire pourquoi… J’adore le fait que tu ajoutes ces petits mots en italiens (?) ainsi que les citations de Baudelaire, que je connaissais pas , mais qui sont justes splendides !

  71. @Anselme : J’aime beaucoup ton texte très poétique, tu parles si bien d’amour ! Merci pour ce très bon moment de lecture !

  72. @Adèle : Un texte rempli d’espoir, j’aime beaucoup cette idée de la marche pour se reconstruire après une telle épreuve ! Bravo à toi !

  73. @Jos : Une dernière phrase que je retiens ! J’aime beaucoup la philosophie de ton texte, et je te rejoins sur ce point : je pense que la patience est la clé de tout !

  74. @Nady : Oh zut… Je ne m’attendais pas à la mort de la mère… D’une si belle façon tout de même, elle peut se reposer tranquillement ! J’espère que ton personnage ne se laissera pas abattre !

  75. @PdP : Une renaissance très bien relatée ! On ressent les sensations de ton personnage à travers tes mots, tu transmets tellement bien les émotions ! Bravo !

  76. @ Bénédicte : L’attente de la mort sous un si bel angle… J’aime beaucoup !

  77. Ce sont des termes musicaux italiens oui ! 🙂 Merci Victor. Parfois il est inutile de dire pourquoi quelque chose fait du bien, le ressentir est le plus important. 😉

  78. Merci Virginie. Bien observé.

  79. @Ludo : Un texte triste… J’espère que ça ira pour eux et que le père vivra encore longtemps !

  80. @Manue : Très originale cette semaine ! J’aime beaucoup cette approche !

  81. @Valérie : Pas mal comme ruse ! Rien de tel que ce genre de moment seul (mais pas nu pour ma part) !

  82. @Terjit : Le point de vue du fauteuil ! Excellent ! J’adore !

  83. En effet. Ce qui est tout bonnement admirable quand on sait cela sans préméditation. Il s’agit là d’un mystère bien brumeux…

  84. Ça aide beaucoup oun ; -) (joues rougissantes 😉 lol )

  85. Merci pour ta lecture et suis d’accord avec toi sur les projets ; -)

  86. Merci miss

  87. Je vais le réserver à la bibliothèque pour le lire ainsi que petit pays dont tu parles souvent. Merci pour tes conseils de lecture ; -) bisous

  88. De rien, ma belle … que du bon que je te donne ! 😉

  89. Merci Janickm me pour ta lecture. Tu veux dire la phrase de la mère de mon héros, n’est ce pas ? Mon texte est fictif, ma mère quant à elle pète la forme ici bas 😉

  90. pardon … j’écris tellement dans le réel, que je ne pensais pas que ce texte était une fiction, quel bonheur alors de savoir que tout est possible.

  91. @Valérie : qu’il est bon de se faire du bien. Tant pis pour les élèves, ils finiront plus tôt et en seront certainement ravis ! 😉

  92. @Terjit : j’aime beaucoup cette relation entre ton personnage et ce fauteuil qui l’accueille depuis si longtemps, beaucoup de tendresse dans ce texte. Bravo 🙂

  93. @Leillona : Joli texte musical où ton héroïne semble aux anges entre son dulciné qui se prélasse sous ses yeux et un paysage à tomber.
    @Anselme : On pourrait croire que vous avez écrit votre texte à deux avec Leillona, on dirait la réponse de son dormeur. On y retrouve le côté musical ponctué des mots italiens. Amusant.
    @Adèle : Très beau texte sur l’apport positif de la randonnée. Marcher avec d’autres personnes est effectivement un bon générateur d’énergie et pour ton héroïne en deuil c’est encore plus fort.

  94. @Jos : Joli texte sur l’attente, la patience. Il est vrai que les dernières semaines, on a hâte que bébé arrive. Mais c’est tellement bon quand il est là! Personnellement, je me sentais tellement vide après chaque naissance…

  95. @ PdP : Bienvenu à toi! Douce pause au soleil qui nous rappelle que sans s’en rendre compte forcément, nous vivons des petits bonheurs et que notre coeur ne bat pas que mécaniquement. Merci à toi.

  96. @Nady : Trop triste. J’avais beaucoup aimé ton slam la dernièr efois et j’ai retrouvé avec plaisir ton personnage. Dure fin pour ce jeune homme à qui la vie semblait enfin sourire après des jours de labeurs et de sacrifices loin de sa mère. Il semble fort cependant et devrait rebondir. J’espère en tous cas.
    @Béné : L’attente de cette vieille dame est touchante. Partir pour son dernier voyage emportée par les rayons du soleil après avoir tout bien rangé, s’être légèrement apprêtée… si cela pouvait être si simple.

  97. @Ludo : Un bien joli texte sur la vieillesse de nos parents qui tombent malades, nous quittent ou perdent la boule et nous laissent impuissants. Eux qui ont tant donné! Beaucoup de tendresse.
    @Manue : Tu me ferais aimer la science fiction alors que je ne suis pas fan. Merci.
    @Terjit : Trop mignon. J’aime beaucoup quand on fait parler les objets, on oublie trop souvent qu’ils voient tout et racontent notre histoire.

  98. Pourquoi tu dis ça? Les absences ou mes tenues? Merci pour ton retour.

  99. Surtout en cette période de grand froid! grhhh

  100. Tant mieux, merci pour ton retour.

  101. Merci pour ton retour. Pareil pour moi mais je pense que je me limite quand même sur les styles, les couleurs…

  102. Je n’y succombe jamais, nue ou en pyjama d’ailleurs. Un doux rêve. Merci pour ton retour.

  103. Malheureusement pour eux, je ne sais pas faire! Merci pour ton retour.

  104. @Nady : Bonne idée de continuer un ancien texte de l’atelier. Bien triste cette histoire. 🙁

  105. @PdP : Texte très rythmé que j’aurais presque envie de slamer. Très joli et vive les rayons de soleil.

  106. @Bénédicte : Quelle tristesse d’attendre sa mort comme ça, seule.

  107. @ Ludovic :
    J’admire vraiment le talent que tu as mis dans ce texte pour le rendre aussi poignant tout en restant extrêmement pudique dans l’expression des émotions….C’est une qualité qu’à titre personnel j’apprécie particulièrement.
    C’est un moment émouvant que je viens de passer en te lisant…

  108. @ Manue :
    Je suis très heureuse que ta moquette volante t’ait emmené vers d’autres univers que le notre !
    Quand j’ai vu cette lumière étrange sur la photo, j’ai eu aussi une brève vision de soucoupe ….
    J’aime bien l’idée d’une intelligence supérieure qui ferait le tour des planètes occupées par des espèces en sérieux déclin, en déposant des élus pour graver leur histoire avant leur extinction….Et que cela puisse servir de guide éventuellement à de futurs occupants…
    Elle va se sentir un peu seule la pauvre mais une mission est une mission. Je crois en plus qu’il y a un coquin de martien qui lui a laissé un polichinel dans le tiroir qui va lui tenir un peu compagnie avant que son dernier souffle ne le renvoie vers les siens …..
    Manue quand tu écris , je crois que je suis prête à avaler n’importe quoi tellement tu le fais bien !!!!

  109. @ Valérie :
    Je trouve ce texte charmant, gai, ponctué de détails hyper réalistes qui le font sonner très juste .Bon peut-être que certains hommes( pas ceux de l’atelier bien entendu ) vont sourire en te lisant et un vieux réflexe va faire qu’ils vont t’imaginer blonde, mais on peut dire que tu sais parler aux filles !!!…Malgré les années que j’ai de plus que toi je crois me voir en train d’ouvrir mon armoire le matin !!!
    Tu as joliment raccroché ton texte à la photo par l’intermédiaire de la nudité….
    Si je peux me permettre, je trouve que tu progresses beaucoup dans la maitrise de tes histoires et l’ancrage dans le réel te va bien …..

  110. Valérie : Eh bien entre « le dulciné » (tiens pas de masculin) et le paysage, elle aurait tort de faire la fine bouche, non ? 😮

  111. J ai vu qu’il n y avait pas de masculin mais comme je ne vois pas pourquoi…Lol.je me rebelle.

  112. Très touchée par ton retour Béné. Je te remercie.Et non, je ne suis pas blonde…Que ces messieurs de détrompent. En même temps si ce n’est ceux de l’atelier et mon mari parfois aucun autre ne me lit donc … Merci encore.

  113. Ah oui, tu fais bien, c’était juste un étonnement de moi-même à moi-même ! 😀

  114. Les absences pour cause de choix de tenue difficile. .. inacceptable pour un parent d’élève qui met entre les mains d’une prof l’avenir d’instruction de sa descendance. .. alors si la prof commence à s’absenter pour de telle raison le parent prend peur, enfin je parle pour moi… 😉

  115. 😉

  116. Oh merci l’ivresse et désolée pour les larmes…

  117. Merci pour ton retour Bénédicte, je continue les lectures entre 2 visites de Lisboa et des sardines grillées ; -)

  118. Merci pour ta lecture Victor. Non, t’inquiète, il est fort mon heros et si attaché à sa mère qu’il fera ce dernier voyage promis avec ses cendres, une manière à lui de faire son deuil car à ce jour pas de recette miracle pour arriver à la résilience. ..

  119. Merci pour ton retour de lecture Valérie. Promis, je partirai sur un registre plus gai la prochaine fois ; -)

  120. Merci Virginie. Je cher ailleurs de registre la prochaine fois promis ; -)

  121. Merci miss

  122. Merci voilà rassurée Valérie ; -)

  123. Non mais j’aime beaucoup ce registre aussi.

  124. @ Terjit :
    Il n’y a pas à dire, j’adore tes textes courts…J’y trouve tout ce que j’aime dans la façon dont tu écris : l’idée, les mots toujours soigneusement choisis puisque moins nombreux, une densité dans une émotion toute simple mais très vivante.
    Je les aime tous les deux Albert et le fauteuil….Alors je croise les doigts pour que le nouveau propriétaire de la maison savoure de la même façon le charme de l’emplacement….

  125. @Bénédicte : le réseau portugais est capricieux alors je retape le message destiné à ton texte que j’ai adoré. La légende dit en effet qu’on sent arriver l’Heure….Mais de là à avoir le temps de tout ranger… Suis moins sûre ; -). Merci pour tes mots

  126. @Ludovic : je m’attendais à une suite impossible avec Olga si le père mourait mais tu laisses une porte ouverte pour cette suite, en suis ravie. Là je vois qu’il a aussi aimé sa femme, Kool. Merci pour ton texte, une suite, une suite!

  127. @manue : tu as failli me perdre en cours de lecture car je n’y comprenais rien mais me suis accrochée et en relisant plusieurs fois, j’y vois ton empreinte pour un monde meilleur à travers un autre style qui m’est moins familier.

  128. @Jos : Quand la nature elle-même de délivre un message … il faut encore savoir le décrypter !!! C’est une très jolie idée que tu as eue !!!

  129. @Nady : Quel terrible sentiment que celui d’avoir voulu mais d’être arrivé trop tard … Je ne m’attendais pas à ça … Il ne faut jamais rater l’occasion de dire aux gens qu’on les aime … J’en ai des frissons partout !

  130. @PdP : Bienvenue ! Une jolie douceur que tu nous offres là ! Ton texte se lit dans un souffle et ensuite on respire, de bonheur ! Très chouette !

  131. @Bénédicte : Je suis contente que finalement il soit parti sans elle … Il a dû reconnaître que, malgré les apparences, elle n’était pas prête ou que ça n’était pas encore tout à fait le moment !
    Encore une fois tu abordes tout en douceur et délicatesse un sujet sensible, angoissant … peut-on se préparer à la mort ? Faut-il en avoir peur ou s’y préparer aussi sereinement que semble le faire ton personnage ? Ton texte me trouble beaucoup !

  132. @Ludovic : Merci vraiment pour ce texte émouvant… Toi aussi cette semaine, comme Bénédicte, tu sais trouver le ton juste pour parler de choses graves. Un joli moment de lecture.

  133. @Valérie : J’adore !!! D’ailleurs je me suis tellement identifiée que je me demande si je ne vais pas faire pareil demain matin … en espérant que ça ne se voie pas trop !!!!!! Merci !

  134. @Terjit : Très chouette ! Vraiment, on écoute pas assez les objets … ils ont de si belles histoires à raconter …

  135. Zut … j’ai dû trop abuser de la moquette … Merci pour ta lecture 😉

  136. Merci 🙂 Je vais continuer la moquette alors 😉

  137. Merci à toi ! Suis ravie de te faire aimer un petit peu la SF !

  138. Merci !!! un peu de moquette de temps en temps et hop voilà l’originalité qui pointe le bout de son nez 😉

  139. Il était beau ton prof 😉
    Merci :-)))

  140. Merci !!

  141. jebdsjcdskvjvddjhildjqzkdnsjcjbjhsdvsfvsehgjdkjdeejhddnzksjzjzdhbsb
    (le plus grand mot vénusien est le mot merci 😉 )

  142. Tu veux un peu de moquette ???
    Je vais essayer de rester sur Terre la prochaine fois et ne pas mettre de majuscules !!!
    Merci pour ta lecture 🙂

  143. Merci beaucoup :-)))

  144. Juste fumé un peu de moquette 😉

  145. Merci Nady !!…Si les Inuits prennent le temps de s’isoler sur la banquise peut-être a-t-elle celui de ranger sa toute petite maison qui m’a l’air déjà bien en ordre !!….En plus tu vois ce n’était pas le bon jour ….

  146. Tu as raison ! d’ailleurs, au chaud dans son lit un livre à la main elle a l’air plutôt bien …..

  147. Merci Jos, tu comprends toujours tout …..

  148. Merci beaucoup Leiloona, tu as bien vu que c’était une façon d’apprivoiser cette idée…Mais je ne suis qu’au début de l’apprentissage de la sérénité…..Encore beaucoup de boulot !

  149. Merci Sabine….

  150. Merci à toi ! Tant qu’on se met du rouge à lèvres et des jolies bottines il y a de l’espoir !!

  151. Ce sont tes mots à toi qui me touchent à chaque fois, tu me donnes toujours l’envie de continuer….

  152. Merci Victor, contente de te lire aussi…..

  153. Mais non, il y a des gens qui adorent la solitude, ma mère était comme ça, elle jouait du piano et pêchait à pieds…..

  154. Merci pour ton retour.tu me diras si tu as succombée….

  155. L’amour permet la renaissance… très belle phrase.Une bien belle image et une bien belle femme pas dur de trouver l’inspiration ,) Merci

  156. La vie est pour moi un grand bonheur même si certains moments sont plus sombres mais elle renaît toujours! merci Valérie

  157. Superbe compliment merci vraiment ,)

  158. Ben oui qu’est ce que tu crois mon bel ami ! Je vois que des échanges attirent ton attention mdr… n’oublie pas de lire mon commentaire sur ton texte et mon texte par la même occasion ; -)

  159. J’aimerai arriver un jour à cette acceptation sereine, mais pour le moment j’en suis encore très loin !!….Mais j’y travaille et c’est sûr que j’aimerai bien ne pas laisser trop de bazar derrière moi pour mes enfants !!!

  160. C’est un sujet qui me trouble aussi …..

  161. J’avoue que j’y ai pensé … mais trop de choses à faire dans ma classe + la responsabilité de la direction … j’ai fini par m’habiller 😉

  162. @Leiloona :J’ai vu la parade amoureuse d’un bel oiseau, ou encore le ballet d’une danseuse classique aux mouvements agiles.Quelle séductrice !
    @Anselme : la poésie du quotidien, tu nous la fait partager avec douceur, là est ton habileté.

  163. @Jos : joli parallèle entre la nature et le corps de la femme. Belles descriptions de la scène et des sentiments.
    @Nady : le partage avec ceux que l’on aime revêt plusieurs visages, ton héros ne doit pas regretter, il a été présent à sa façon. Joli poème sur l’amour filial.

  164. @PDP : tu m’as embarqué dans un pas de deux, un pas en avant, un pas en arrière, ton texte est plein d’élégance et de charme
    @Bénédicte ; j’adore ton texte, la forme et le fond, une vraie histoire pleine de philosophie. Comme j’aimerais avoir la sagesse de ton heroine !

  165. @Ludovic : j’ai vu une jeune femme qui marquait un temps d’arret dans un moment délicat de sa vie, pour prendre un peu de recul, pour reprendre des forces et continuer d’avancer et soutenir. Belle sincèrité !
    @Manue : bel exploit que de mêler douleur, poésie et espoir dans un texte de science-fiction, le tout avec une pointe d’humour !

  166. @Valérie : j’aime le côté « contemporain » de ton héroine. Ce petit moment de quotidien, plein de fraicheur, fait un bien fou. J’aime !
    @Terjit : tu as choisi un angle de vue original, le portrait d’Albert vu par sa chaise. Un texte plein de tendresse.

  167. Oh alors une danseuse qui jouerait le lac des cygnes ? 😉

  168. Merci Adèle pour ta lecture et contente que tu aies compris mon message 😉 belle fin de semaine à toi !

  169. @Leiloona : un texte tellement plein de sensualité, fortissimo !!!!
    @Anselme : quelle douceur, j’en suis ému.
    @Adele : qu’elle est belle cette quête d’un renouveau, comme une forme de rédemption. j’adore cette phrase « J’ai calé le chagrin dans la poche de côté, et une livre d’amitié en contrepoids dans l’autre » et que j’aime cette idée u besoin inévitable de solitude pour se retrouver. Merci beaucoup Adèle pour ce moment de douceur et d’espoir.
    @Jos: belle idée cette comparaison entre la maternité nécessairement patiente et la nature qui prend son temps pour mieux renaître. Très beau texte !
    @Nady : je me souviens très bien du n° 242, et j’avais envie d’une suite. Celle là ? je ne sais pas vraiment, mais elle est belle, c’est bien là l’essentiel.
    @Pdp : comme c’est important de regarder le vent, et comme elle est belle cette rencontre qui change le monde. Merci !
    @benedicte : je reste sans voix à ta lecture ! Attendre la fin prochaine en contemplant la beauté et en sanctifiant la douceur, quel beau rêve !
    @Ludovic : très touchant ce texte. Quelle chance a-t-il de l’avoir près de lui.
    @manue : merci pour la traduction. je vais me mettre au martien pour la prochaine fois, mais finalement Est-ce nécessaire en voyant ce qui nous attend ?
    @Valérie : quelle éternel problème de se retrouver devant sa penderie avec toujours les mêmes réflexions: ne pas avoir le truc qui va avec le machin… :-). J’aime beaucoup la décision de rester nue sous la couette à profiter d’un instant volé. J’espère que demain elle s’habillera court… j’ai des souvenirs collégien d’une prof de musique, Mme R., qui était toujours très court vêtue et qui savait rendre les cours de musique absolument passionnants, même pour des élèves de mon genre totalement incapables de reproduire la moindre note. Plus de 30 ans plus tard, j’en garde encore un souvenir ému…

    Et puis… Merci à tous pour vos commentaires, malheureusement une grosse semaine qui commence aux aubes demain m’empêche de réagir à chacun de vos commentaires.

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