Hop, me revoici après les fêtes (qui, je l’espère, furent bonnes.)
Je vous souhaite une nouvelle année tournée vers l’écriture ! Je vous la souhaite lumineuse.
@ Valentina Aleksandrovna
A lundi prochain pour la publication des textes. (Si cela est plus facile pour vous, vous pouvez aussi le publier le dimanche soir, mais pas plus tôt non plus, afin de garder le suspens des textes jusqu’au bout.)
Bonne fin de semaine !
Hello Leiloona
« Bonne Santé » pour toi et merci pour tes voeux.
e-bises d’O.
J’en rêvais…
J’en rêvais, de ces malins petits matins
A végéter toute seule dans mon grand lit
J’en rêvais encore de tous ces petits riens
De ces petits moments de joie alanguis
Étendue, perdue, empêtrée dans tes méandres à gémir
La poitrine gonflée, ouverte à tous mes plaisirs
J’en rêvait de tes grandes mains délicates et rugueuses
Pour moi seule, assouvir ma fantaisie égoïste et furieuse
J’en rêvais de tes mots, sortis au petit matin
Résonnants comme une onde qui fixe le temps
A l’aube, secouée, j’en rêvais roulée, pétrie comme une pâte à pain
Croûte chaude et craquante, écorce caressée par le vent
J’en rêvais de tes lèvres ventousées à mon cou
Fouinant dans ma chevelure vagabonde
Je rêvais d’un autre monde…
Musique : Superbus « Je rêvais d’un autre monde…. »
https://www.youtube.com/watch?v=sI19UmmjF6o
Sur mon blog : https://poussieresdemots.blogspot.com/
Ravi de vous rejoindre en ce début d’année, je vous renvoie à des bonheurs singuliers pour les jours à venir.
A très bientôt plus vite que ça 😉
Soldes de tous contes.
Valentina se réveilla, ouvrit les yeux, et mis un certain temps avant de réaliser que quelque chose était venue se poser sur ses lèvres. Elle sursauta. Un jeune enfant venait de l’embrasser, doucement, avec délicatesse certes, mais c’était quand même un baiser coquin qu’elle n’avait pas demandé.
– Qu’est-ce que tu fais là ? Ca va pas, non ?
– Ne t’inquiète pas, Princesse, je suis le Prince Charmant venu te délivrer. Mamie m’a lu ça hier, tu as une grande chance que ce soit moi qui t’ai découverte comme çà, allongée au milieu de cette nature.
– Mais, je m’étais simplement endormie, je peux, non ? Tu veux savoir ? J’ai aidé mon amie Blanche à ranger son nécessaire à couture. Ça a pris un temps fou et je suis crevée, voilà. T’es content ?
– Quand on dort beaucoup, on mélange un peu tout au réveil, me dit souvent Mamie. Alors cent ans de sommeil, ça doit te faire drôle. Quand je pense à la méchante fée Carabosse qui t’a jeté un sort ! Si je la tenais, je…
La jeune femme réalisa le quiproquo adorable qui naissait là. Elle n’osa pas brusquer davantage le gamin et décida de lui parler avec douceur et compréhension. Cependant, en se levant, elle eut un choc. En contrebas du pré, des centaines de véhicules animés de moteurs se croisaient à grande vitesse sur des routes bitumées. Un panneau lumineux affichait : « Vinci vous souhaite une bonne année 2021 et un trajet en toute sécurité ».
– Qu’est-ce que c’est tout ce bazar ?
– Ben, c’est l’autoroute, qu’est-ce que tu crois ?
Valentina ferma les yeux pour essayer de rassembler ses idées. Plusieurs choses clochaient autour d’elle : le vêtement insolite du gamin, le trafic étrange sur la route, une affiche électrique incroyable qui se trompe d’un siècle, un drôle d’engin qui avance dans le ciel. Et si…
– Dis donc, petit, tu t’appelles comment ?
– Ici, tout le monde m’appelle Poucet à cause de ma taille.
– Poucet, tu peux m’amener chez ta Mamie, je ne me sens pas très bien.
– Bien sûr. De toutes manières il faut qu’on aille en ville pour se marier et avoir beaucoup beaucoup d’enfants ; il y a pas mal de perte avec l’Ogre…
Ils arrivèrent chez la Mamie. Valentina aperçut de dos une silhouette courbée assaisonnant une marmite bouillante. La jeune femme chercha un mot afin de tromper le silence qui plombait l’accueil.
– Ben dites donc, Grand Mère, vous en avez une grande cuisine !
Valentina vit alors se tourner vers elle un visage de loup grimaçant :
– Mais, c’est pour mieux te manger, mon enfant !
Bonne année d’écriture à tous les participants à l’atelier ! Et merci une nouvelle fois, Alexandra, pour ce que tu fais et pour ta bienveillance. Vive 2021 et les projets qui vont renaître.
Warf l que d’ironie dans l’uchronie; un régal en cette sortie de fêtes, merci 🙂
Hellène isthme
Hellène, comme l’était Hélène !
jusqu’au bout cendré de ses doigts
l’or en désordre à son cheveu
la saveur saline à ses lèvres
et la vague océane à l’œil
Hellène, comme l’était Hélène !
en sa rêverie olympienne
dodécathéiste, l’antienne
grondant, magmatique murmure
de la poitrine à la fêlure
Hellène, comme l’était Hélène !
souffle de nuit buvant le jour
sans rien posséder, d’elle-même
que la fièvre d’être en amour
avec une pierre, un poème
Hellène, comme l’était Hélène !
la pluie l’enrobe de faveurs
que le vent lèche par à-coups
le temps s’accorde à sa lente heure
la fumée décuple sa fleur
Hellène, comme l’était Hélène !
le regard droit sur l’alentour
ainsi qu’un long dernier baiser
tandis que montent du brasier
ces flammes d’ultime séjour
Bonjour à tous et meilleurs vœux pour 2021.
Dans une clairière mi féérique mi irréelle, dissimulée par une branche qui lui dessine un étrange masque terrifiant et énigmatique , une jeune femme s’est assoupie, une pure beauté. Son visage aux courbes parfaites semble sculpté dans l’albâtre blanc. Translucide, sa peau juvénile ne laisse apparaître aucun défaut et paraît aussi douce que la soie la plus pure. Son minois juvénile et diaphane s’abandonne aux caresses d’une légère brise rafraîchissante.
Son bras replié sous sa tête endormie, offre le spectacle de sa longue chevelure sombre se répandant en cascade soyeuse. De longs cils délicatement courbés ourlent élégamment le délicat drap qui protège ses yeux.
Un frémissement, un rêve sans doute, ou un bruit , fait s’entrouvrir les lèvres pulpeuses de la ravissante créature. Un léger frisson parcours son corps délicat du creux de ses reins aux galbes gémellaires de ses tétons insolents. Morphée la garde malgré tout prisonnière de ses bras.
Pourtant, derrière un buisson à peine plus fourni que le rêve de la jeune femme, l’observe, avec concupiscence et délectation, celui que l’on croit disparu depuis des décennies…Marsyas, le satyre de la forêt.
Bravo, tu nous amènes tout doucement dans le conte de fée… J’aime beaucoup !
J’en rêvais…
J’en rêvais, de ces malins petits matins
A végéter toute seule dans mon grand lit
J’en rêvais encore de tous ces petits riens
De ces petits moments de joie alanguis
Etendue, perdue, empêtrée dans tes méandres à gémir
La poitrine gonflée, ouverte à tous mes plaisirs
J’en rêvait de tes grandes mains délicates et rugueuses
Pour moi seule, assouvir ma fantaisie égoïste et furieuse
J’en rêvais de tes mots, sortis au petit matin
Résonnants comme une onde qui fixe le temps
A l’aube, secouée, j’en rêvais roulée, pétrie comme une pâte à pain
Croûte chaude et craquante, écorce caressée par le vent
J’en rêvais de tes lèvres ventousées à mon cou
Fouinant dans ma chevelure vagabonde
Ma réalité, te pardonner mon petit filou
Je rêvais d’un autre monde…
Musique : Superbus « Je rêvais d’un autre monde…. »
https://www.youtube.com/watch?v=sI19UmmjF6o
Nour
Bonne année à toutes et à tous avec de belle perspectives pour 2021
Trop bien ! J’adore ce sérieux d’adulte déboussolé par un enfant. Un texte délicieux avec une belle chute pour commencer l’année.
Bonjour et bonne année à tous ! Mon texte et à retrouver ci-dessous ou bien chez moi: https://marinadedhistoires.wordpress.com/2021/01/11/lombre/
L’ombre
L’ombre du végétal sur son visage
Comme le maillage de ses veines
Sous sa peau.
Ou la toile d’une araignée
Appliquée, industrieuse.
Comme la prison d’un voile ou d’un masque
Comme une cage de perles ou de dentelle
La bouche muette d’une résignée
Le regard fixe, pétrifié, d’une mariée déçue au premier soir
Celui d’une morte que le baiser d’aucun prince ne ramènera à la vie
L’ombre d’une couronne d’épine sur son front.
Bonjour. Meilleurs vœux à tous !!! Ravie de reprendre cet atelier d’écriture. Voici mon texte, bonne lecture.
Elle avait prononcé ses vœux,
Signé l’engagement.
La fête fut belle
À la hauteur de ce qu’ils avaient pu imaginer.
Mais quelques jours plus tard,
Au détour d’une balade,
Elle était restée songeuse.
Comment projeter les prochains événements,
Comment visualiser l’avenir,
Les éventuels petits ou gros tracas
Qui parsèment la vie de barrières à surmonter ?
Et puis finalement si personne ne le pouvait,
Pourquoi ne pas se jouer du destin
Et vivre tout simplement.
Carpe diem
À l’ombre des jeunes filles en fleurs.
Bonjour,
Voilà ma participation:
Couchée sur l’herbe
Couchée sur l’herbe avec l’espace comme paysage
Les joues gonflées, je souffle les fleurs de pissenlits
Couchée sur l’herbe avec les nuages comme personnages
Déguisés en bateaux à voile pour m’emmener
Couchée sur l’herbe, mes rêves sont bercés par le vent
Qui m’apporte une vision , un mirage
Couchée sur l’herbe avec le ciel comme décor
Où une escadrille de cumulo nimbus monte sur la scène
Couchée sur l’herbe, les nuages jouent avec le reflet
Le hasard me mène vers le port pour naviguer
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2020/08/23/mon-poeme-inedit-sur-ce-blog-couchee-sur-l-herbe-6259073.html
Merci et bonne journée
Bonjour à tous et le mieux possible pour cette année!
voici mon texte auquel j’ai donné un titre!
la belle au bois dormant! ok, ce n’est pas de moi!!
Qui a laissé les persiennes ouvertes ?
les volets clos de cette maison isolée ?
protégée du soleil j’étais
éloignée de la nature
par ces planches de bois
la lumière ne pénétrait
que par de petites fentes
par rais,
raies,
gouttelettes
branchelettes.
Le soleil ne m’effleurait pas
ne se risquait pas
n’osait pas
percer ce bois rugueux
et voilà
quelqu’un est venu
a vu
ma peau blanche
immaculée
mon teint de porcelaine
a choisi
de me transformer
de me marquer
à vie
à vue
de taches de rousseur
de pigasses dorées
me voilà tatouée
ma doué
tatouée de soleil
Pour Cloud : Alors là je dis bravo ! J’ai vraiment été embarqué dans ce patchwork de contes revisités ! Super !
Beau texte et belle interprétation de la chanson de Telephone par Superbus
Des interrogations légitimes qui finissent en une conclusion positive, c’est bien !
Bonjour tout le monde et bonne année à vous.
Ma participation se trouve également sur https://photonanie.com/2021/01/09/brick-a-book-390/
J’étais là, couchée sur la paille de la grange à me demander si je n’avais pas rêvé.
Un peu plus tôt, je courrais à travers champs comme une folle en portant toujours la couronne de fleurs tressée par ma sœur qui m’avait dit en l’ajustant: « Ce diadème te donne l’allure d’une reine ».
Soudain, Gontrand, le fils du châtelain, m’avait arrêtée. Il était là, planté devant moi, un franc sourire éclairant son visage hâlé par le soleil. Il était vêtu d’un jean et d’un t-shirt usé et, à le voir ainsi, on n’aurait jamais cru que son père était respecté en tant que maire du village depuis plus de vingt ans.
Il me demanda sans hésiter s’il pouvait passer me chercher chez mes parents pour m’emmener danser au bal du village voisin. Surprise, je ne savais que lui répondre. Aucun garçon ne m’avait jamais invitée et celui-là m’impressionnait de par sa situation familiale. Je savais que, en tant qu’aîné, ses parents comptaient sur lui pour reprendre la propriété familiale, château, granges, fermes, terrains,… et je me sentais insignifiante devant lui, moi la fille du facteur.
Le rouge avait envahi mes pommettes mais c’est le menton fièrement relevé, dans une attitude de défi, que je lui ai répondu que j’étais d’accord.
Il parut ravi et me dit « à samedi, 20 heures chez tes parents ».
Mon coeur battait la chamade en arrivant à la ferme de mes grands-parents. J’avais pris l’habitude de m’y réfugier quand je voulais réfléchir en toute tranquillité. L’angoisse me serrait un peu la gorge à l’idée de devoir avertir mes parents. Même s’ils me faisaient confiance et me laissait fort libre de mon temps je redoutais que la position sociale de mon futur cavalier ne les mette mal à l’aise.
Ma sœur me surprit à rêver, un sourire flottant sur mes lèvres et elle comprit aussitôt que quelque chose d’étonnant m’était arrivé. Quand je lui racontai ma rencontre avec Gontrand en la suppliant de garder le secret jusqu’à ce que j’ose en parler à nos parents, elle promit mais son air malicieux me fit craindre le pire. A 13 ans, soit quatre de moins que moi, elle me regardait maintenant avec une sorte de respect tandis que je me redressais fièrement, déjà prête à succomber au charme du beau Gontrand…
Tu nous entraines dans une belle rêverie nuageuse, j’aime !
Tu nous emmènes au pays des contes sans qu’on y prenne garde mais en ayant beaucoup de plaisir à y être 🙂
Un texte original pour la transformation de cette jeune femme
Un très beau texte poétique, tout en sensualité. Bravo Nour.
Quel joli épisode de vie, j’aime beaucoup la fierté de cette jeune fille qui brave sa timidité pour dire oui à Gontrand !
Un ton grave qui laisse un goût un peu amer à la fin. Il faudrait lui dire que tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir 🙂
C’est vrai que l’avenir fait un peu peur quand on s’y projette mais c’est bien de rester confiante. Carpe diem est affiché en relief et en grand chez moi également 😉
Un éveil en douceur… J’aime beaucoup.
Merci Marina. Il y a un peu de défi dans son attitude mais tout se passera bien 🙂
Je me voudrais « paysagiste »
je n’aime pas les histoires de prince
mais le reste me plaît
C’est vrai, Photonanie
Merci Laura.
Meilleurs vœux à vous tous.
Dans une clairière mi féérique mi irréelle, dissimulée par une branche qui lui dessine un étrange masque terrifiant et énigmatique , une jeune femme s’est assoupie, une pure beauté. Son visage aux courbes parfaites semble sculpté dans l’albâtre blanc. Translucide, sa peau juvénile ne laisse apparaître aucun défaut et paraît aussi douce que la soie la plus pure. Son minois juvénile et diaphane s’abandonne aux caresses d’une légère brise rafraîchissante.
Son bras replié sous sa tête endormie, offre le spectacle de sa longue chevelure sombre se répandant en cascade soyeuse. De longs cils délicatement courbés ourlent élégamment le délicat drap qui protège ses yeux.
Un frémissement, un rêve sans doute, ou un bruit , fait s’entrouvrir les lèvres pulpeuses de la ravissante créature. Un léger frisson parcours son corps délicat du creux de ses reins aux galbes gémellaires de ses tétons insolents. Morphée la garde malgré tout prisonnière de ses bras.
Pourtant, derrière un buisson à peine plus fourni que le rêve de la jeune femme, l’observe, avec concupiscence et délectation, celui que l’on croit disparu depuis des décennies…Marsyas, le satyre de la forêt.
C’est beau, sensuel, écrit avec beaucoup de délicatesse. Un régal de lecture.
Magnifique poème ! Superbe ! Le choix du rythme, celui des mots, accompagnent parfaitement une excellente idée. Bravo. Je me risque modestement à une remarque : l’absence total de virgules n’aurait-il pas encore accentué la beauté du texte ? Comme un poème d’Apollinaire…
J’aime beaucoup. C’est beau comme un tableau de Watteau ! Bravo.
C’est un texte qui fait qu’on se sent bien et détendu après l’avoir lu. Merci.
J’ai aimé lé rythme de ce poème qui m’a doucement emmenée en vacances sur une île grecque et, en ces temps troublés, c’est un vrai cadeau 🙂
Tu m’as emportée jusqu’à la fin et au souhait que Marsyas ne lui fasse aucun mal…
Bonne Année à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver !
vous pouvez me lire ici https://janickmm.wordpress.com/2021/01/10/5463/#respond, ou là
SMS, message virtuel, débrouillardise rapide, intention de transmettre instantanément une information, ou intérêt à envoyer expressément un S.O.S. de détresse si l’on est en survie au bout du monde, loin de la famille, mais tout l’inverse peut l’être aussi bien sûr.
J’ai donc reçu des vœux de bonne année avec des mots tronqués, B.An.21 !
Ca coupe son effet ! Je comprends l’essentiel du message, mais justement le message ici n’est-il pas essentiel, unique, à émettre une seule fois en début d’année, par convenance, politesse, déférence ou par acquis de conscience, et non pas le bâcler pour en finir avec cette mascarade ? Les avis sont divergents, je le vois bien, et puis cela dépend aussi de notre humeur au moment où l’on reçoit le message.
Là, je suis en pause, l’acte 1 vient de se terminer, 17ème représentation de la Belle et la Bête.
C’est vieillot les cartes de vœux, … me soufflez-vous à l’oreille, et pourtant quel plaisir avons-nous à prendre une lettre timbrée, estampillée, au fond de la boîte aux lettres, déchiffrer l’écriture, tourner l’enveloppe, lire le nom de l’expéditeur, décacheter, on déchire le papier et la jolie litanie des vœux nous absorbe quelque temps. Nous fait sourire, nous émeut, nous agace, nous indiffère. Les mots roulent et tournent entre eux trouvent leur place au sein d’une phrase qui nourrit le destinataire, le réconforte, le réchauffe l’instant d’être lue ; apporter avec humilité un minuscule réconfort, une ombre de bien-être, juste cela.
De mon pouce droit je clique encore sur mon smartphone, B.An.21 ! je lis, lis encore, … déçue ! Je n’aurais pas osé le faire, c’est sans doute cet angle de vue qui m’ inspire la déception. Je me renverse sur le divan, les larmes au bord des yeux, inspire profondément … Reprise dans deux minutes ! Hurle le haut-parleur …
L’annonce me fait sursauter, je me relève, reprends mes esprits, monte les marches qui mènent à la scène, rejoindre la Bête, … Vous volez mes roses ! Fin du premier acte. Elle ne m’effraie pas cette année, la Bête, elle est belle !
Va ! Où je vais le Magnifique ! Va ! Va ! Va ! Là, je ne retiendrais pas mes larmes, lâcher prise sur scène, l’effet sera total. Rideaux …
Wahou ! Sublime ……. bien sûr qu’on en rêve …. de tous ces mots magiques, mais aussi d’un autre monde, merci Nour
Une petite merveille, toute en décalé, un conte à s’y perdre et pourtant tout nos repères d’enfance y sont bien inscrits, c’est tellement bien !
Le texte est sombre, mais beau. Je trouve poignante cette progression vers l’enfermement et la mort pour finir sur une image mystique.
Une pause douce avec des mots choisis, en plus on voyage !
Belle réflexion. Effectivement, tout avenir est hypothétique ; alors jouissons des bons moments lorsqu’ils se présentent.
Un beau texte poétique. Le ciel est un merveilleux générateur de rêves.
Superbe rythme pour un texte léger qui fait du bien à lire.
merci beaucoup Cloud
MERCI
jE ME SUIS LAISSE PORTER PAR L’image
C’est joli ! Il fait bon ce matin de lire un si beau conte de fées. Merci.
le bon titre
pour dézinguer les princes charmants, bravo!
Ton texte met bien l’accent sur l’émotion personnelle d’un acteur et celle dégagée par le rôle qu’il doit jouer. Les larmes sont le mêmes, leurs origines viennent d’ailleurs.
Sensuel et magnifique. Une lecture qui fait du bien ! Merci
Voyage rythmé et poétique…superbe
Merci Cloud !
C’est la nouveauté de l’année, j’apparais tantôt sous le pseudo Titounette, tantôt Marie :))
Les conséquences des abus pendant les fêtes ?…ça ne s’arrange pas avec l’âge 😉
Toi aussi tu as été intriguée par cette ombre…joli texte avec une fin bien sombre
esperons Photonanie …
Merci !!! Je suis plutôt du genre à voir le verre à moitié plein surtout ces derniers temps.
Top !!!
Merci. En effet la vie nous malmène suffisamment !!!
Très joli et poétique !!! Bravo
Oh que oui il faut ouvrir les portes, les fenêtres,… et laisser entrer la lumière !!! Bravo
Merci Cloud. On peut rêver, même confiné 😉
Merci, merci ! Concernant ta remarque, je m’y astreint le plus possible (à l’absence de ponctuation), mais typiquement, ce vers « sans rien posséder, d’elle-même », la virgule en moins aurait un tout autre sens… 😉
C’est ce que j’appelle de la « poésie lubrifiante », chez moi… (à suivre depuis le lien sur mon pseudo). Vivement le printemps, hein ?
Sombre évocation d’une solitude que j’ai perçue contrainte, mais touchante et fine, comme la délicatesse de ce poème. Je m’empresse de rendre visite à l’original 😉
Merci Cloud, Bonne Année à tous, et oui ! Alexandra est vraiment top !
Un bel écrit, de belles descriptions qui s’accordent bien avec la photo, merci
C’est tout cela à la fois, c’est beau,, j’aime le ton de tes mots.
Ou, se ranger sagement du côté de la tranquillité, se reposer … sans se poser de questions.
Couchée sur l’herbe, belle occupation, regarder les nuages, et rêver…. j’adore !
On imagine facilement qu’elle a moyennement apprécié le fait d’être dérangée, et puis, c’est beau, vraiment !
Voui, c’est très surfait cet engouement pour les peaux bronzées (dixit le métissé crêpe normande / colombo guadeloupéen) XD
Il y a du suspens, on imagine des tas de situations en te lisant, c’est bien écrit.
Comme quoi… Même intérieure, la lutte des classes, c’est classe ! Merci ‘nanie 😉
Tes hâtes râlent… haut et fort, la rébellion qui doit couver chez tous les amoureux des #artsvivants (euh… je teste le hashtag, là…), au premier rang desquels, les artisans du spectacle !
Et je bisse avec eux : « …car vous pouviez tout prendre, chez moi, sauf ! mes roses… »
(ok, le mot-clé, on oublie…) 😉
Pour une entrée en matière…
Des quintils subtiles et raffinés…donnant un bel écho sonore.
C’est très beau ! Intemporelle Hélène souffle de liberté
Oui c’est l’ombre qui a tout de suite retenu mon attention. Merci Titounette
Merci beaucoup Janick
Ce satyre de Marsyas n’en perd pas une miette tellement sa description est étayée, belle chute…
Texte qui appuie fort et habilement le trait d’un sombre destin mais je reste persuadé que le petit prince du texte de Cloud saura la réveiller…
Profiter de l’instant présent, plus que jamais d’actualité !
Très beau ce voyage rythmé par le ciel, l’eau, le vent…..on s’attend maintenant à la voir se lever et marcher vers ce port…
Jolis mots tatoués sur cette peau !
Oui ! A quand l’odeur des salles sombres, s’offusquer poliment des raclements de gorge du voisin, être tout simplement transportée par le jeu des acteurs… à quand ? Confinés volontairement et nombreux pour le partage de la culture ?
Ah oui ! c’est une idée ! Merci pour ton passage, Nour !
Merci pour ce regard attentif, Nour…
J’ai un faible pour la numérologie. Ai croisé là, pour ce poème, la douzaine grecque (plutôt), la romaine (aussi)… antiques (les deux, hein ?)… et le chiffre 5, païen également, mais venu d’un ailleurs plutôt celte (mais pas que, certes… Hin, hin…).
5×5 = 25 !
Vas-y, cherche 😉
En tout cas : merci pour ton accueil; j’arrive juste…. Du coup, je fouille…
A très bientôt, sûrement 😉
J’espère que ce Gondrand sera à la hauteur et ne décevra pas cette gentille fille de facteur, belle histoire de campagne !
Merci Janick 🙂
Ton texte d’actualité sur un monde qui perd petit à petit certains repères pourtant si nécessaires.
Même au 21ème siècle ça reste parfois difficile, question de mentalité…
Il est très bien ce Gontrand, je l’ai imaginé ainsi en tout cas 😉
Comme je te comprends! Cette fin d’année si particulière et si peu chaleureuse, j’ai mis un point d’honneur à choisir de belles cartes avec enveloppes assorties et autocollants d’adresse, de couleur assortie également, pour envoyer mes vœux sincères à ceux qui me sont chers.
Et ce n’est pas le facteur de mon texte qui me critiquera
Quelle merveilleuse description de cette jeune femme, et le dernier paragraphe percutant et inattendu !
Oui ces repères nous manquent, merci Nour
Je fais la même chose que toi tous les ans, et cette année aussi même si j’ai dû fournir un effort supplémentaire, merci d’aimer encore les belles choses.
Les émotions glissent les unes vers les autres, et peut-être est-ce un des secrets des artistes pour évacuer le trop-plein..
Satyre iconoclaste en diable au détour d’un buisson ardent ! ‘fait chaud, d’un coup 😉
A ce carrefour, elle positive… ok !
merci
j’ai respecté ma feuille de route
quelqu’un de ma famille, depuis quelques années m’envoie des voeux collectifs
ça choquait mon mari
comme il est mort, je me suis fait son porte-voix; ça n’a pas plus, je pense
Proust aurait apprécié
bravo!!!
Oui, quand !?! Rogntudju !!!
https://youtu.be/R82lTlAnCY8
Je te comprends et je me serais fait porte-parole, aussi !